Des citoyens européens mobilisés
Il ressort du sondage CSA des perspectives très encourageantes : 9 citoyens européens sur 10 souhaitent que la transition progresse. Cela se traduit d’ailleurs dans leurs actes : 64 % disent avoir déjà agi, à leur niveau, en faveur de la transition énergétique (baisse de la consommation, rénovation du logement, etc.).
La transition énergétique est en marche mais ce mouvement reste fragile. Ainsi, 45 % des personnes interrogées recommandent d’avancer prudemment. Un jeune sur deux et 42 % des Européens pensent même que la transition peut s’arrêter. En outre, l’étude fait apparaître des disparités significatives entre les pays. Alors que les pays d’Europe du Sud tels que le Portugal, l’Espagne ou l’Italie souhaitent aller plus loin dans la transition, ceux d’Europe du Nord, Belgique et Pays-Bas notamment, affichent plus de réserves. En Allemagne, ce sont même 15 % des citoyens qui souhaitent un retour en arrière.
Les Européens doutent aussi de la capacité de l’Europe à atteindre son ambition de neutralité carbone d’ici 2050. Près d’une personne interrogée sur deux juge cet objectif irréaliste, en Allemagne ce sont même 68 % des répondants. Pour 47 % des Européens, leur principale crainte concerne le coût des investissements à engager pour mettre en œuvre la transition. Et si celle-ci est globalement perçue comme une opportunité pour la planète, l’innovation et la santé, un tiers des sondés la voient comme une menace sur leur pouvoir d’achat, avec des réserves encore plus prononcées dans des pays comme la France, la Belgique et les Pays-Bas.
« Ces doutes, nous devons les entendre et y répondre, parce que nous avons besoin de la mobilisation de tous pour réussir la transition énergétique. C’est notre rôle : après les gouvernements, ce sont les grands groupes industriels spécialisés dans l’énergie qui figurent parmi les plus légitimes, aux yeux des citoyens européens, pour faire avancer la transition énergétique. ENGIE est au rendez-vous : nos 97 300 collaborateurs, dont 78 000 en Europe, se mobilisent au quotidien pour développer et rendre accessibles les énergies décarbonées, notamment les énergies renouvelables (électricité et gaz), ainsi que les solutions d’efficacité et de sobriété énergétiques. Avec l’appui de la Fondation Jean Jaurès, nous avons tenu à opposer au scepticisme notre connaissance de la réalité du terrain » a partagé Catherine MacGregor, Directrice générale d’ENGIE, en introduction du plaidoyer publié sous l’égide de la Fondation Jean-Jaurès.
La transition est à notre portée et sera source d’opportunités
ENGIE porte une vision positive de la transition énergétique. Nous savons qu’elle est à notre portée et nous connaissons les leviers pour la mettre en œuvre : déploiement massif des énergies renouvelables électriques et gazières, développement des solutions de flexibilité et des infrastructures nécessaires au système décarboné, sans oublier les efforts de sobriété et d’efficacité énergétique.
Leur mise en œuvre a un coût, bien sûr, mais elle s’accompagne d’opportunités en matière de création d’emplois, de réduction du coût de l’énergie et d’amélioration de la qualité de vie. Le coût de l’inaction serait sans comparaison. Par exemple, selon l’IEA, l’économie mondiale pourrait perdre 14 % de PIB dans le cas d’un réchauffement à 2,6 °C.