METHODOLOGIE APPLIQUÉE
Le Groupe ENGIE a identifié 17 enjeux ESG matériels au terme de son analyse de double matérialité recensés ci-après.
Avec son analyse de double matérialité menée entre septembre 2023 et mai 2024, ENGIE s’inscrit désormais dans la dynamique impulsée par la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) de 2023 qui vise à harmoniser le reporting extra-financier des entreprises dont le siège est basé au sein de l’Union Européenne, ainsi que le reporting de leurs filiales dans le monde entier.
Cette analyse de double matérialité permet d’identifier les sujets ESG sur lesquels ENGIE a un impact socio-environnemental (positif ou négatif) important et ceux ayant un effet majeur (risques ou opportunités) sur la performance financière du Groupe.
L’analyse a conduit à retenir 17 enjeux ESG matériels, listés ci-dessous et en correspondance avec les normes thématiques ESRS (European Sustainability Reporting Standards) de la CSRD.
Le Groupe ENGIE a identifié 17 enjeux ESG matériels au terme de son analyse de double matérialité recensés ci-après.
La détermination de ces 17 enjeux ESG matériels a été obtenue en suivant une méthodologie rigoureuse en 5 étapes développée par un cabinet conseil.
La première étape a consisté à retenir a priori une vingtaine d’enjeux ESG potentiellement matériels, issus de la matrice de matérialité précédemment en vigueur du Groupe, des sujets de durabilité listés par la CSRD et d’un benchmark de pairs d’ENGIE.
Ces enjeux ont ensuite été décomposés en sous-enjeux plus détaillés qui ont servi de cadre pour identifier les impacts socio-environnementaux positifs ou négatifs et les risques et opportunités financiers associés (IRO), objet de la deuxième étape.
L’identification des IRO s’est faite en mobilisant une cinquantaine de parties prenantes internes au travers d’ateliers thématiques : deux sur l’environnement, deux sur le social et deux sur la gouvernance. Ces six ateliers ont conduit à identifier une centaine d’impacts négatifs ou positifs et une centaine de risques et opportunités, chacun de ces IRO étant rattaché à un sous-enjeu ESG.
A noter trois points méthodologiques importants :
La matérialité de chaque IRO a été évaluée en suivant les recommandations des normes ESRS par le biais de quatre ateliers complémentaires. Chaque IRO est alors associé à une note de matérialité.
ENGIE s’est ensuite donné un seuil raisonnable de matérialité : tous les IRO avec une note supérieure ou égale à ce seuil ont été considérés comme matériels, soit environ une petite centaine d’IROS matériels.
Chaque enjeu ou sous-enjeu ayant au moins un IRO matériel est alors considéré lui-même matériel.
Les résultats de l’analyse de double de matérialité ont été challengés auprès des parties prenantes externes consultées au travers d’une vingtaine d’entretiens individuels ou groupés sur les enjeux matériels. Des représentants de fournisseurs, de clients, d’actionnaires, d’ONG, de salariés, d’institutions publiques et de communautés affectées ont été interviewées. Pour des raisons de faisabilité, certaines de ces parties prenantes ont été consultées non pas en direct, mais via leurs correspondants en interne qui ont joué le rôle de parties prenantes externes.
Ces consultations ont permis globalement de valider les travaux, et surtout d’enrichir les évaluations de nombreux verbatims en appui aux notations des phases d’évaluations.
La liste des enjeux et des IRO matériels ont été challengés par les instances décisionnaires du Groupe :