Alternative text

GAZ VERT : UNE ENERGIE CLE POUR LA TRANSITION ENERGETIQUE

Par Engie - 13 septembre 2024 - 14:30

Essentiels pour atteindre une économie neutre en carbone d’ici 2050, les gaz renouvelables sont stratégiques pour ENGIE qui ambitionne de devenir leader du marché européen.
Les différentes filières de gaz renouvelables, biométhane, gaz de synthèse, l’hydrogène vert et ses dérivés, permettront de décarboner l’ensemble des consommations de gaz d’ici 2050, en particulier les secteurs difficiles à électrifier comme l’industrie et la mobilité lourde. En offrant une diversification du mix énergétique ils assurent la fiabilité et la maîtrise des couts de la transition énergétique.

 

Catherine MacGregor en est convaincue : « pour atteindre le Net Zéro Carbone en s’assurant de la maîtrise des coûts pour les citoyens et les entreprises, (…) il faut s’appuyer sur tous les leviers de décarbonation ». Les gaz renouvelables constituent un levier essentiel, qui, en prime, permet de renforcer la souveraineté énergétique des territoires.

 

Quels objectifs pour ENGIE dans le gaz vert ? 

  • 100% de gaz renouvelables dans le mix énergétique d’ENGIE en 2050
  • 10 TWh de production annuelle de biométhane en Europe d’ici 2030 
  • 4 GW de capacité de production d’hydrogène renouvelable par électrolyse en 2035
  • 3 milliards d’euros d’investissement en capacités de production de biométhane et 2,5 mds € consacrés aux connexions réseaux

 

Dernière opération en date : le 16 avril 2024, ENGIE a annoncé l’acquisition de deux nouvelles unités de production de biométhane situées aux Pays-Bas. À travers cette acquisition, ENGIE consolide son portefeuille de projets sur ce marché-clé. 

 

Qu’est-ce que le gaz vert ou gaz renouvelable ?

Biométhane, méthane de synthèse, hydrogène renouvelable et e-fuels: ces gaz sont produits à partir de déchets de différentes natures ou à partir d’électricité renouvelable.

 

Il existe plusieurs types de gaz renouvelables :


Le biométhane

  • Issu de la méthanisation de déchets biodégradables, le biométhane est produit après épuration de biogaz avant d'être injecté dans le réseau.

 

le gaz de synthèse

  • Les gaz de synthèse permettent d’utiliser des intrants complémentaires à ceux du biométhane. Ils sont obtenus par pyrogazéification de déchets solides ou par hydrogazéification de déchets liquide.

 

L’hydrogène

  • Majoritairement utilisé pour décarboner l'industrie et la mobilité lourde, l'hydrogène permet, quant à lui, d’exploiter pleinement les capacités électriques renouvelables variables en convertissant leur production sous une forme stockable. 

 

 

Quels sont les avantages du gaz renouvelable ?

Des atouts écologiques

  • Ils émettent huit fois moins de CO2 que le gaz naturel, imposant le gaz comme une énergie de transition.
  • Ils facilitent la décarbonation des ménages et des industries.
  • Ils participent à l'économie circulaire en valorisant les déchets. 
     

Des atouts économiques

  • Ils sont compatibles, dans leur majorité, avec les infrastructures gazières existantes. 

 

Des atouts sociétaux 

  • Ils contribuent à l'indépendance et à la sécurité énergétique des territoires.
  • Ils stimulent l'économie locale avec des emplois non délocalisables 

 

 

Comment produire du gaz bas carbone ?

Il existe plusieurs méthodes pour obtenir des gaz verts.

 

La méthanisation

Les déchets organiques sont triés, brassés et introduits dans un méthaniseur. Ils sont ensuite mélangés et chauffés. En fermentant, les bactéries les transforment en biogaz. 
Pour rendre celui-ci totalement assimilable au gaz naturel il faut l’épurer (retirer les composants autres que le CH4). 
Plusieurs techniques permettent de séparer le dioxyde de carbone (CO2) du méthane afin d’obtenir du biométhane pur (par absorption des composés acide, ou par membranes, ou cryogénie) ; il sera ensuite odorisé pour être injecté dans les réseaux.

 

Découvrir comment on produit du biogaz avec la méthanisation :

La gazéification hydrothermale

Cette technologie émergente permet de produire du gaz renouvelable à partir de déchets et biomasses humides liquides (boues de stations d’épuration, digestats de méthanisation ne pouvant être épandus). Après l’extraction de la composante minérale du déchet, il reste de l’eau et de la matière organique, qui va être convertie en un gaz synthétique. 

 

La pyrogazéification

Elle permet d’utiliser des déchets solides non valorisés aujourd’hui tels que les résidus de la filière bois, les Déchets d’éléments d’ameublement (DEA), les plastiques ou bien les Combustibles solides de récupération (CSR), pour produire du gaz renouvelable ou bas carbone injectable dans les réseaux. Ce procédé, encore en cours de développement, est complémentaire à la méthanisation pour la production de gaz renouvelable à partir de biomasse sèche non fermentescible.

 

Découvrir comment on produit des gaz de synthèse avec la gazéification hydrothermale et la pyrogazéification : 

L’électrolyse

Cette méthode est un processus d’échange au cours duquel l’énergie électrique est transformée en énergie chimique. L’électrolyse est utilisée pour transformer l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables. Dans notre cas, en hydrogène renouvelable.

 

Découvrir comment on produit de l’hydrogène avec l’électrolyse : 

 

Comment sont utilisés les gaz verts ?

Les gaz renouvelables, tels que le biométhane, l’hydrogène et ses dérivés, vont jouer un rôle essentiel dans la décarbonation de notre économie. Ils sont stockables, favorisent la flexibilité du système énergétique et peuvent être intégrés dans nos infrastructures gazières existantes afin de limiter les coûts de la transition.

 

Chacun possède pour autant ses spécificités :

 

Trois projets-phares d’ENGIE dans les gaz verts

Pour accélérer la décarbonation, le Groupe multiplie les partenariats. Zoom sur trois initiatives, de la production au client final.

 

Le projet Salamandre

Depuis 2022, ENGIE est engagé dans la production de gaz renouvelable à destination du transport maritime, en partenariat avec l’armateur CMA CGM. Une unité de pyrogazéification doit ouvrir en 2027 au Havre (France). Objectif : produire 11 000 tonnes par an debiométhane, dit de deuxième génération et le liquéfier ( BioGNL) pour la flotte de CMA CGM. En savoir plus

 

Le démonstrateur HyPSTER

HyPSTER est le premier démonstrateur en Europe de stockage souterrain d’hydrogène renouvelable en cavité saline. Le projet est déployé sur trois années par un consortium de neuf entreprises venant de quatre pays européens, soutenu par l’Union européenne et le Clean Hydrogen Partnership. Son objectif est de tester la production et le stockage d’hydrogène renouvelable en cavité saline à une échelle industrielle et la réplicabilité de ce procédé sur d’autres sites en Europe. Le démonstrateur a été installé sur le site de stockage de Storengy à Etrez (France). En savoir plus

 

Des contrats de long terme avec Arkema et BASF

En 2023, GEMS a signé un contrat d’envergure avec le chimiste Arkema pour l’aider à réduire l’empreinte carbone de polyamides biosourcés de haute performance. Dans le cadre de cet accord, ENGIE va fournir 3 térawattheures (TWh) de biométhane à Arkema sur une période de 10 ans. C’est l’un des plus importants contrats privés d’achat de biométhane en Europe. En savoir plus

 

En juillet 2024 , le groupe de chimie BASF s’est engagé sur la même voie. Il a signé avec ENGIE un Biomethane Purchase Agreement (BPA) pour 2,7 à 3 TWh de biométhane sur sept ans. De quoi lui fournir une alternative durable aux matières premières fossiles dans son processus de fabrication. En savoir plus

 

 

Lisez notre dossier spécial sur les gaz renouvelables

over-the-years-image

5 idées reçues sur les gaz verts

Encore méconnus, les gaz verts font parfois l’objet de fausses croyances. Voici quelques « tips » pour vous aider à les débusquer lors de votre prochain dîner entre amis !

Lire la suite

over-the-years-image

Comment les infrastructures s’adaptent et jouent la flexibilité

L’injection de biométhane ou de méthane de synthèse dans les réseaux de gaz ou leur stockage ne nécessite aucune adaptation des infrastructures existantes. Pour l’hydrogène, en revanche, il reste à mener des transformations, voire prévoir la création de réseaux dédiés.

Lire la suite

over-the-years-image

GEMS, un rôle-clé pour le biométhane

L’entité GEMS (Global Energy Management & Sales) joue un rôle essentiel dans la commercialisation de gaz verts. C’est elle qui achète des volumes de biométhane (à ENGIE ou à d’autres acteurs) et qui les revend à ses clients. Ces derniers sont de deux types : les clients internes au Groupe, comme nos centrales à cycle combiné gaz et les marchés BtoB et BtoC, et les clients externes - des collectivités locales et des industriels de divers secteurs », explique Aurélie Boscarolo, Business Developer chez GEMS. La structure compte déjà les premières références dans son portefeuille de clients.

Lire la suite

over-the-years-image

Métier, développeur d’unités de méthanisation

Des spécialistes du Groupe ont pour fonction de repérer les terrains les plus attractifs et de faire émerger de nouveaux méthaniseurs. Denis Dhugues, directeur du développement chez ENGIE BiOZ, nous présente leur activité et les défis qu’ils relèvent au quotidien.

Lire la suite