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Nomination de Catherine McGregor
Sur la question des priorités confiées à Catherine McGregor, nommée Directrice Générale d’ENGIE le 5 octobre dernier et qui prendra ses fonctions le 1er janvier prochain, Jean-Pierre Clamadieu a insisté sur un point. La Directrice Générale devra transformer les orientations stratégiques du Groupe en plan précis et travailler à l’adaptation de l’organisation d’ENGIE pour le mener à bien.
Cession des parts de Suez
En plein dans l’actualité, il a évidemment été évoqué la question de la participation d’ENGIE dans le Groupe Suez. Comme Jean-Pierre Clamadieu l’explique, elle était, au fil des ans, devenue une participation financière. Depuis 7 ans en effet, le pacte d’actionnaires qui assurait le contrôle du capital de Suez s’était dissout et ENGIE n’avait que très peu de relations opérationnelles avec Suez. A l’heure où le Groupe revoit ses priorités stratégiques, il a été conclu que cette participation financière avait vocation à être valorisée pour dégager des ressources financières supplémentaires.
Deux mots d’ordre : simplification et priorités
Depuis sa prise de fonction il y a deux ans, explique Jean-Pierre Clamadieu, deux mots ont guidé le Conseil d’Administration : simplification et priorités.
“Dans l’ensemble de nos métiers, nous avons choisi 2 domaines qui nous semblent prioritaires. Parce qu’on y est fort et parce qu’on pense qu’il s’y trouve un potentiel de croissance important. Il s’agit des renouvelables et des infrastructures.”
Renouvelables et infrastructures : les deux axes de croissance
Les énergies renouvelables sont au cœur de la transition énergétique. ENGIE est déjà l’un des premiers développeurs européens avec des positions de premier plan. Le Groupe a décidé d’aller plus vite et plus fort face à la concurrence en développant plus de capacités. L’objectif à moyen-terme est de mettre en service 4 GW de renouvelables par an contre 3 GW actuellement. A l’horizon 2030, les énergies renouvelables devraient représenter 58% du mix de production d’électricité d’ENGIE (vs à 28% à fin juin 2020).
De la même manière, ce que nous appelons les infrastructures ont un rôle majeur à jouer dans le défi climatique. ENGIE accélérera sa croissance dans les infrastructures décentralisées comme par exemple les réseaux de chaleur et de froid, la production d’énergie sur les sites de nos clients, les réseaux d’éclairage et les réseaux de charge de véhicules électriques. Le Groupe cherchera également à rééquilibrer son exposition dans les réseaux de gaz et d’électricité en France et à l’international.
Un objectif de retour à la normale pour le dividende
Face à la crise sanitaire et pour garder une flexibilité financière dans ce contexte si particulier, le Groupe a pris la décision difficile en 2020 de ne pas distribuer de dividende.
Depuis, ENGIE a réaffirmé son intention de rétablir le paiement d’un dividende, dans le cadre de la politique annoncée l’année dernière, soit un taux de distribution de 65% à 75% du résultat net récurrent part du Groupe. Le Conseil d’Administration décidera du dividende à proposer lors de l’arrêté des comptes 2020.
En conclusion ?
“ENGIE a des richesses fantastiques, des savoir-faire différenciants. Ces éléments alignés dans une stratégie claire feront d’ENGIE un leader dans la transformation énergétique et climatique.”
Jean-Pierre Clamadieu, Président d’ENGIE