ENGIE se positionne d’emblée avec succès grâce à plusieurs projets expérimentaux menés en France et dans le monde sur la mobilité lourde (poids lourds, trains, navires) et intensive (véhicules utilitaires de chantier). Ainsi depuis 2019, les bus à hydrogène de Pau (Pyrénées-Atlantiques) sont alimentés par la première station de recharge d’hydrogène pour bus en France. Produit à partir d’énergies renouvelables locales, ce carburant vert permet de décarboner la flotte. De même début 2020, ENGIE a ravitaillé le premier train à hydrogène renouvelable aux Pays-Bas, lors d’un essai pilote qui pave le chemin vers un déploiement à plus grande échelle dans le ferroviaire.
Et du côté de la mobilité lourde et des véhicules légers ?
Côté véhicules à usage intensif, c’est en Afrique du Sud que nous avons lancé en 2021 un partenariat avec le groupe minier Anglo-American. Objectif : créer une chaîne d’approvisionnement pour alimenter un camion de transport minier à hydrogène. Mais ENGIE considère également l’énorme potentiel futur de la mobilité hydrogène pour les particuliers, puisque les premiers véhicules légers – Toyota Mirai et Hyundai Nexo –, sont sortis des usines des motoristes, appelant à un déploiement rapide des stations de ravitaillement. À termes également, l’aviation sera concernée – Airbus annonce son premier avion à hydrogène pour 2035.
Pourquoi le carburant hydrogène renouvelable est-il révolutionnaire ?
Parce que les véhicules à hydrogène n’émettent que de l’eau, ils sont zéro carbone. Mieux, ils sont d’un usage équivalent à ceux recourant aux carburants fossiles : le plein est fait en cinq minutes pour un véhicule léger, doté alors d’une autonomie de plus de 650 kilomètres. D’où son avantage considérable notamment pour la mobilité lourde (camions, navires de marchandise…), limitée actuellement dans sa transition énergétique par le manque d’autonomie et le poids des batteries 100 % électrique.
Les enjeux d'un passage à l’échelle industrielle
Produire suffisamment d’hydrogène vert (à partir d’ENR) et le stocker de façon massive et longue, démultiplier les modes de transport et de stockage de l’hydrogène, installer un réseau de transport dédié conséquent – objectif 700 km pour ENGIE en 2030… Ces mesures permettront de faire baisser les coûts de l’hydrogène de façon significative pour le rendre compétitif autour de 2030. ENGIE est très engagé sur les fronts technologiques et normatifs pour faire émerger cette mobilité hydrogène, au sein de nos BU et de l’ENGIE Lab CRIGEN, notre centre R&D corporate. Nous sommes enfin moteur pour nous assurer de la qualité et de la performance de l’hydrogène fourni à nos clients, et pour fournir une sécurité maximale lors de son usage.
Le saviez-vous ? le temps de recharge d’une voiture à hydrogène est de 3 à 5 mn.