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La sobriété numérique, un enjeu mondial
Le nombre d’objets connectés – au premier rang ordinateurs, smartphones mais aussi tous les objets connectés du quotidien thermostat ou voiture connectées ou encore capteurs industriels – est passé de 15 milliards en 2015 à 42 milliards en 2022 au point de représenter près de 10% de la consommation électrique mondiale. Un chiffre qui continue à augmenter… La fabrication et la consommation électrique de ces équipements contribuent considérablement aux émissions de gaz à effet de serre planétaire. L’enjeu d’utiliser le numérique de manière responsable et raisonnée est donc indéniablement majeur.
Débrancher les chargeurs non utilisés, allonger la durée de vie de ses équipements et les réparer quand cela est possible … les écogestes sont connus et les consciences s’éveillent en faveur d’une consommation numérique plus responsable, plus durable. Le Numérique Responsable devient une nécessité.
Et révolution énergétique et révolution digitale ne vont pas l’une sans l’autre ! La révolution digitale a besoin des solutions techniques de la révolution énergétique pour être durable écologiquement sur le long terme. Tout comme les technologies digitales contribuent à la révolution énergétique. L’intelligence artificielle ou l’internet des objets contribuent à la décarbonation des activités humaines. C’est ce qui guide notre raison d’être, l’ambition collective que nous portons chez ENGIE.
Ainsi, ENGIE veut à la fois diminuer sa propre consommation liée au numérique et utiliser au mieux les technologies digitales pour inventer un nouveau monde décarboné.
Aux côtés nos clients, faire de la sobriété numérique un engagement durable
Depuis sa création, ENGIE s’est donné pour mission d’accélérer la transition vers un monde neutre en carbone. Une ambition d’abord visible à travers les offres proposées à nos clients.
En effet, nous travaillons à améliorer la performance énergétique des data centers de nos clients, dont la consommation électrique pourrait atteindre 11% de la consommation mondiale en 2030.
Par exemple, aux Pays-Bas, où ENGIE a conçu et construit pour Interxion, l’un des plus gros fournisseurs européens de services de data centers de colocation, un data center particulièrement innovant. Outre la fourniture d’une énergie 100% renouvelable, ENGIE a mis au point un système de refroidissement remarquable, dit ATES (refroidissement par transfert de nappe aquifère).
Au Royaume-Uni, Merlin, le nouveau data center de Capgemini situé à Swindon, a été conçu avec l’aide d’ENGIE. Merlin est l’un des data centers les plus vertueux au niveau environnemental et éco-efficaces au monde. Il économise le rejet de 3 950 tonnes de CO2 par an avec sa capacité actuelle par rapport à une conception classique. Si tous les data centers britanniques étaient aussi efficaces, la réduction des émissions de CO2 atteindrait l’équivalent de l'ensemble des émissions liées transport du pays. En outre, plus de 90 % des constituants de Merlin sont réutilisables et recyclables.
Avec tous nos clients, nous mettons en place des contrats de long terme visant à associer de façon directe une capacité de production renouvelable (solaire, éolien, hydraulique) et leurs data centers.
ENGIE entend aussi accompagner les géants du digital dans leur transition vers la sobriété numérique. Comment ? En leur fournissant de l’électricité verte. Ainsi, en septembre 2019, Microsoft et ENGIE ont annoncé la signature d'un contrat d'achat d'électricité solaire et éolienne de 230 MW d’électricité verte produite par ENGIE au Texas, portant la capacité d’énergie renouvelable de Microsoft à plus de 1 900 MW. Ce contrat prévoit également la mise en œuvre de Darwin, la plateforme digitale de gestion des données développée par ENGIE à l’aide du cloud intelligent Microsoft Azure, permettant d’optimiser la performance des parcs éoliens, solaires et hybrides d'ENGIE dans le monde.
ENGIE transforme ses infrastructures dans une démarche de GreenIT
Ce que nous faisons chez nos clients, nous l’appliquons à nos propres infrastructures. Les équipes ENGIE travaillent en effet depuis plus de 5 ans à réduire l’empreinte environnementale des datacenters du Groupe à travers 3 actions majeures :
- la mutualisation et consolidation des équipements informatiques en datacenter pour une réduction de l’utilisation des ressources primaires d’hébergement,
- l’allongement du cycle de vie des serveurs pour augmenter l’amortissement et diminuer le carbone émis lors de la production et du recyclage des équipements,
- le renvoi dans le cloud d’un certain nombre d’applicatifs pour bénéficier des meilleurs PCU (plateformes de connaissances unifiées) et DCEM (data center energy management) des opérateurs de datacenter.
Les résultats ?
- consommation électrique : -10 000 MWh/an
- infrastructures : -5 000 m² de data centers
- déchets électroniques : -10 tonnes/an
- émissions de CO2 liés à nos serveurs : -815 tonnes/an
Pilier de notre stratégie digitale, nous travaillons également à l’allongement de la durée de vie de nos équipements. Comment ? En supprimant le renouvellement automatique des équipements et en préférant une seconde vie à la destruction des équipements. Et les résultats sont spectaculaires ! Nous avons ainsi réduit de près de 30 % la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre liées à l’utilisation de notre parc.