Dans un contexte de hausse des températures, de vagues de chaleur et de canicules à répétition, la demande de froid dans les villes va devenir un enjeu majeur dans les prochaines années. Celle-ci a déjà triplé entre 1990 et 2016 et selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), elle va encore être multipliée par trois d’ici 2050. Les réseaux de froid deviennent donc un atout essentiel pour faire face au réchauffement climatique en zones urbaines toujours en pleine croissance.
Réseaux de froid vs climatisation : un match gagné d’avance pour les réseaux
Ils sont en effet une solution vertueuse pour accélérer la décarbonation des villes, sous tous les climats. Ils permettent le verdissement des ressources énergétiques servant à rafraîchir durablement les bâtiments. Ces infrastructures majeures présentent des avantages incontestables pour le confort, la santé et le bien-être des habitants : -90% d’émissions de fluides frigorigènes par rapport à une climatisation individuelle, -50 % de consommation d’électricité et d’émissions de CO2 et +97% d’efficacité énergétique.
En 2022, nous avons produit en froid près de 8 TWh annuels. Nous opérons en France dans des villes comme Paris, Marseille, mais aussi en Europe comme Barcelone, Lisbonne ou Berlin où nous réalisons un réseau de chaleur et de froid dans le cadre d’un nouvel éco-quartier, « Das Neue Gartenfeld ». Et dans le monde, à Dubaï ou encore Boston, et en phase finale de construction à Singapour.
Pour répondre à la demande de froid croissante, notre ambition est de développer les réseaux de froid en France et à l’international. Nous misons sur la croissance des infrastructures décentralisées pour soutenir la décarbonation de nos clients, avec une capacité additionnelle de 8 GW d’ici à 2025 par rapport à 2020, dont 55% pour les réseaux de chaud et froid, soit un total de 4,4 GW.