ENGIE s’appuie sur des start-ups pour innover dans les biogaz

Un cap franchi. ENGIE vient d’annoncer que ses capacités de biométhane venaient de dépasser le térawattheure (TWh), une première étape majeure. Le Groupe vise la production de 10 TWh de biométhane par an en Europe en 2030.

Sur le marché encore récent du biogaz, des gains de compétitivité restent à activer. C’est pourquoi ENGIE New Ventures, le fonds d’investissement dans les start-ups innovantes du Groupe, scrute ce marché avec attention. Il a récemment investi dans deux entreprises prometteuses dans ce domaine.

La jeune pousse française CryoCollect a conçu un processus hautement efficace pour capturer le carbone issu de la purification du biogaz, ainsi qu’un procédé novateur de liquéfaction du biométhane obtenu. Le CO2 récupéré, de qualité alimentaire, peut être utilisé pour des applications variées (carbonation des boissons, production d’engrais, etc.) au lieu d’être rejeté dans l’atmosphère.

Quant au Britannique, Wase, sa technologie brevetée permet d’augmenter de 30 % la quantité de méthane générée à partir de biomasse, y compris à partir de déchets qui n’étaient pas traitables jusque-là. De quoi accroître les rendements et donc rendre viables des projets qui ne l’étaient pas auparavant. Et ça tombe bien, car ENGIE possède des unités de méthanisation outre-Manche. Le Groupe a acquis en septembre la société Ixora Energy, leader du biométhane sur le marché anglais.