DÉCARBONATION

COP28 – Focus sur nos activités dans les pays du Golfe

Par ENGIE - 08 décembre 2023 - 15:31

Alors que la COP28 se déroule à Dubaï, tour d’horizon de nos points forts dans la région du Golfe persique. 

 

La 28ème conférence des parties (COP) se déroule à Dubaï, où se trouve le siège Asia Middle East and Africa (AMEA) d’ENGIE. Le Groupe est actif dans la région du Golfe depuis plus de 30 ans. À l'époque, il était le premier développeur privé indépendant dans la production d'électricité. Aujourd'hui, ENGIE affiche une capacité d’environ 30 gigawatts (GW) de production d’énergie. « Notre expérience et nos réalisations dans les pays du Golfe nous procurent deux avantages stratégiques : une bonne connaissance de la région et des liens solides avec nos partenaires industriels et financiers », explique Tomaz Guadagnin, Directeur Général de FlexGen AMEA et directeur général d’ENGIE GCC(*) et Pakistan.

 

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Dans les pays du Golfe, où les niveaux de stress hydrique sont très élevés, la dessalement de l’eau est le moyen premier d’obtenir de l’eau douce. ENGIE est leader dans le domaine, avec 18 centrales de dessalement qui produisent 7 millions de m3 d'eau potable par jour pour alimenter plus de 10,6 millions de personnes. Huit d’entre elles font appel à l'osmose inverse, une technologie de filtrage de l’eau alimentée par de l’électricité renouvelable au lieu du gaz naturel, ce qui leur permet de réduire fortement leur empreinte carbone.

« Le dessalement de l’eau est notre activité stratégique la plus avancée. Les trois autres sont le stockage par batterie, les énergies renouvelables et l'hydrogène bas carbone », énumère Tomaz Guadagnin. 

 

Centre d’excellence

Le 10 décembre, lors de la COP28, ENGIE inaugurera son Centre d'excellence sur le dessalement qui collecte, analyse et dissémine des données sur le dessalement pour l'ensemble du Groupe. La démarche est de favoriser la collaboration interdisciplinaire, la recherche et l'innovation sur les technologies connexes.

Pour en savoir plus (en anglais) 

 

ENGIE a pour ambition de développer une empreinte carbone dans la région du Golfe et a réalisé plusieurs appels d’offres au cours des derniers mois. Le développement de systèmes de stockages par batteries (BESS, pour « Battery Energy Storage System ») en parallèle permettra de compenser l’intermittence des renouvelables et d’apporter de la stabilité au réseau.

 

L’hydrogène bas carbone est un autre domaine prometteur dans les pays du Golfe, qui disposent de vastes terres et de sources renouvelables inexploitées. « L'énergie solaire a évidemment un grand potentiel dans notre zone. Nous disposons également de vents puissants, par exemple à l'est d'Oman et à l'ouest de l'Arabie saoudite », indique Tomaz Guadagnin. D’où l’opportunité de développer la production d’hydrogène par électrolyse. La technologie, en phase de maturation, pourrait s'avérer décisive à l’avenir pour décarboner des industries comme l'ammoniac, la chimie ou l'acier, et pour produire des e-carburants. Aux Émirats arabes unis, ENGIE collabore avec Masdar Energy, l'un des principaux acteurs des énergies renouvelables, pour créer un pôle d'hydrogène bas carbone visant une capacité de 2 GW d'ici 2030. En Arabie saoudite, le Groupe coopère avec le Fonds d'investissement public pour développer la production d'hydrogène renouvelable et de dérivés.

 

Pour finir, notre activité Energy Solutions qui emploie 3 000 personnes en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar. L’activité Energy Solutions aux Pays du Golfe est la référence en matière de santé et de sécurité au sein d’ENGIE, grâce une attention particulière portée à la sécurité opérationnelle. Dernier exemple, notre filiale saoudienne a remporté une concession à long terme pour le refroidissement urbain du parc King Salman à Riyad

 

Toutes ces activités bénéficient d'une visibilité historique cette semaine, à l’occasion de cette COP28.

 

(*) Gulf Cooperation Council