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Focus sur les activités d’ENGIE au Chili

GROUPE

Par ENGIE - 05 mars 2024 - 15:17

En ligne avec son objectif stratégique d’être net zéro carbone en 2045, le Groupe fermera ses centrales à charbon d’ici fin 2025. Il recourt aux renouvelables et aux batteries pour injecter davantage d’énergie verte sur le réseau chilien.

 

Carte d’identité du pays

  • Environ 1 200 collaborateurs
  • 4e producteur d’énergie avec 2,5 GW de capacités installées
  • 3e opérateur de transport d’électricité avec 2 400 km de lignes 
  • 1 066 km de réseaux de transport de gaz

 

Au Chili, ENGIE est passé de 1 % de renouvelable dans son mix énergétique en 2018 à plus de 30 % aujourd’hui, et vise les 60 % en 2025-27. Cela signifie que les capacités renouvelables vont ainsi bondir de 800 mégawatts aujourd’hui à 2,1 gigawatts en trois ans. Pour y parvenir, le Groupe investit 1,8 milliard d’euros1.

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« Nous sommes tous très enthousiastes d’être acteurs d’une transition énergétique qui se joue sous nos yeux », explique Rosaline Corinthien, directrice générale d’ENGIE Chili.

Quatrième producteur d’énergie au Chili, ENGIE s’aligne sur les ambitions du gouvernement qui vise la neutralité carbone en 2050. Alors que le solaire et l’éolien ne représentaient que 12 % de la production nationale d’électricité en 2018, ils dépassent aujourd’hui les 31 %. Si on ajoute l’hydroélectrique, 65 % de l’électricité produite au Chili est renouvelable.

 

Le pays sud-américain bénéficie des taux d’ensoleillement et de vent les plus élevés au monde. Mais ses ambitions en matière de décarbonation se heurtent aux limites de son réseau électrique…

 

Des batteries pour stabiliser le réseau électrique

En 2023, 10 % de la production d’énergie issue des renouvelables au Chili ont été perdus, et « cette année, ce chiffre pourrait atteindre les 15 % », souligne Rosaline Corinthien. Chaque jour, entre 10 h et 15 h, l’offre dépasse la demande et le réseau sature. Bien qu’ENGIE, 3e société de transport d’énergie du pays, exploite 2 400 km de lignes haute tension, les infrastructures du pays restent insuffisantes pour acheminer l’électricité décarbonée de la côte atlantique et du désert d’Atacama vers les grandes villes du centre et du sud du pays. Le gestionnaire national du réseau construit actuellement une deuxième ligne électrique, du nord vers le sud, qui sera opérationnelle en 2031.

 

En attendant, ENGIE joue sur la flexibilité. En associant des batteries avec ses parcs solaires ; le Groupe stocke la surproduction la journée pour la libérer le soir. Cette stratégie, s’appuyant sur les BESS (Système de stockage d’énergie par batteries), est mise en place pour plusieurs parcs du Groupe. 

 

Les batteries sont d’autant plus indispensables que l’énergéticien français va fermer d’ici 2025 les centrales à charbon qu’il possède encore à Mejillones. Elles produisent aujourd’hui 1 gigawatt, sur les 2,5 GW de capacités de production d’ENGIE au Chili. L’une de ces centrales va être convertie au gaz, une énergie rapide à activer pour stabiliser le réseau.

 

Fin 2022, ENGIE a déjà fermé les deux centrales à charbon qui lui restaient à Tocopilla, à 130 km au nord de Mejillones, en  appliquant un plan de transition juste.

 

 

1 Article du Point : « Les investissements d’Engie au Chili, 1,8 milliard d’euros entre 2023 et 2026, soit 15 % du total consacré par le Groupe aux renouvelables, sont dédiés à la construction des parcs éoliens et solaires », explique Rosaline Corinthien, directrice générale d’Engie Chili.

carte ENGIE au Chili
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