L’un des projets qui me rend la plus fière ? Cota 90m, un défi technique et stratégique qui nous a permis d’optimiser la production de la centrale pendant la saison sèche, sans construire de nouveaux barrages, en exploitant mieux les ressources du fleuve Madeira. Cela signifie plus d’électricité propre pour le Brésil et la Bolivie, moins d’émissions, et un impact environnemental maîtrisé.
Mon rôle a été clé dans la conception des nouvelles règles d’exploitation, les études d’impact hydrodynamique, les simulations énergétiques et les négociations avec les gouvernements brésilien et bolivien. Des années de travail intense, de discussions, de rigueur pour que cette avancée profite à tous, sans mettre en péril les écosystèmes uniques de l’Amazonie.
Ce qui me motive chaque jour, c’est cette conviction que l’hydroélectricité a un rôle central à jouer dans la transition énergétique. Gérer intelligemment l’eau pour produire une énergie propre et fiable, c’est bâtir un avenir durable. Et quand je pense à mes filleuls, João Gabriel et Leonardo, je me dis que ce que nous faisons aujourd’hui sera bénéfique pour le monde dans lequel ils grandiront.
En 2045, je vois un monde où l’hydroélectricité, combinée aux énergies renouvelables et aux innovations technologiques, assurera un avenir énergétique stable et respectueux de la planète. Et moi ? Je continuerai à me battre pour que chaque goutte d’eau soit une source d’énergie propre et durable. »