Johann Boukhors, Directeur général ENGIE New Ventures
Lorsque le groupe a créé ENGIE New Ventures, quelle en était la genèse ?
L’idée de l’époque était, en travaillant avec des start-ups, de créer un vent d’innovation au sein d’ENGIE. Avec une triple ambition : décarboner, décentraliser et digitaliser nos activités (les 3D). Nous avons depuis investi dans plus de 50 start-ups en 10 ans, comme actionnaire minoritaire. L’objectif est aujourd’hui de contribuer, grâce à l’innovation externe, à la transition énergétique et à la performance opérationnelle pour le Groupe.
Cela permet à ENGIE d’identifier et de comprendre des technologies émergentes. Le Groupe trouve là un accès privilégié pour intégrer ces innovations dans ses activités.
Un exemple de jeune pousse dans laquelle vous avez investi ?
Nous avons actuellement 25 start-ups en portefeuille, sans position de contrôle. Je prendrai l’exemple de Raptor Maps. Cette société basée à Boston a développé une plateforme de gestion du cycle de vie des sites photovoltaïques, avec une technologie innovante qui analyse automatiquement les images prises par drones et repère les non-conformités. Raptor Maps a développé une collaboration prometteuse avec notre GBU Renouvelables, permettant des gains de productivité. L’accord-cadre signé n’aurait pas pu se matérialiser sans la relation de proximité permise par l’investissement.
Racontez-nous les coulisses d’ENGIE New Ventures. Qui êtes-vous, que faites-vous ?
Notre équipe compte une petite dizaine de personnes, dont deux dans la Silicon Valley. Elle se caractérise par une grande diversité culturelle (pas moins de 6 nationalités différentes !). C’est important pour multiplier et croiser des points de vue différents.