2020-2030, une décennie cruciale pour la décarbonation
Les experts du GIEC le rappellent dans leur dernier rapport : la hausse de +1,5 °C des températures devrait survenir d’ici 2030, soit 10 ans plus tôt que ce qu’anticipait l’édition précédente. C’est la ligne rouge au-delà de laquelle nombres d’écosystèmes et d’organismes ne pourront s’adapter. Aussi les États, les territoires et les entreprises sont-ils alignés sur les objectifs à tenir pour stabiliser cette hausse : abaisser les émissions mondiales de CO2 de 40 % d’ici à 2030, et atteindre la neutralité carbone en 2050.
Les États ont adopté des plans d’action pour concrétiser la décarbonation des économies : Stratégie nationale bas carbone en France, Pacte vert pour l’Europe dans l’Union Européenne… C’est également parmi les objectifs des conférences sur le climat – les COP – dont la dernière en date à Glasgow en 2021 (COP 26). Cette dynamique se décline dans les territoires, qui s’emparent notamment du sujet en annonçant eux aussi leurs ambitions net zéro, en 2040 pour San Fransisco ou en 2025 pour Copenhague (neutre en carbone).
Les entreprises en route vers la décarbonation
Mais le mouvement de décarbonation prend une ampleur nouvelle auprès des entreprises de l’industrie et du tertiaire (Google, Orange, Faurecia, ou CMA CGM pour en citer quelques-uns) comme en témoignent les engagements datés, chiffrés et souvent à moyen terme pris par ces acteurs économiques auprès de leurs parties prenantes. Une dynamique que l’on retrouve aussi dans des partenariats de circonstance incluant des leaders économiques internationaux, comme la First Movers Coalition, qui adresse la décarbonation de 7 secteurs industriels très émetteurs de gaz à effet de serre (aluminium, aviation, industrie chimique, béton, acier, transports maritime et routier), ou encore l’International Emissions Trading Association, qui œuvre à l’efficacité des marchés carbone et des mécanismes de compensation au niveau mondial.
85% des entreprises ont défini des objectifs de durabilité, seulement 1 sur 4 est en voie de les atteindre.
La décarbonation, une révolution systémique
Décarboner implique de revoir en profondeur le système de production, ainsi que les modes de consommation d’énergie. Mais si 85 % des entreprises ont défini des objectifs de neutralité carbone, seulement 24 % sont en bonne voie pour tenir leurs engagements*. Car la décarbonation est un processus complexe : consommer de l’électricité verte à partir d’énergies renouvelables (solaire, éoliens, biogaz, hydroélectrique, hydrogène vert…), optimiser sa consommation avec des solutions d’efficacité énergétique sur ses installations (infrastructures et mobilité), devenir plus sobre en énergie, transformer ses process pour les rendre plus verts…
ENGIE, expert de la décarbonation
ENGIE, leader mondial de la transition énergétique, propose aux entreprises une offre de décarbonation 360° qui répond aux besoins de chacune : quelle feuille de route de décarbonation est adaptée à son modèle ? Quel mix de solutions énergétiques doit-elle déployer ? Comment accélérer la décarbonation de ses mobilités ?
Retrouvez cette offre complète.
« Pour placer le monde sur la voie d’un réchauffement limité à 1,5°C, les investissements annuels dans les projets d’énergies propres et d’infrastructure doivent être multipliés au moins par 3 sur les 10 prochaines années, par rapport à leur niveau actuel (1 000 milliards de dollars). L’essentiel des investissements dans la transition énergétique devra venir des entreprises privées, des consommateurs et des financeurs répondant aux signaux du marché et aux politiques gouvernementales. »
Tim Gould, Chief Energy Economist, Agence Internationale de l’Énergie