Analyse des données financières au 30 septembre 2018
Chiffre d’affaires de 43,0 milliards d’euros
Le chiffre d’affaires au 30 septembre 2018 s’élève à 43,0 milliards d’euros, en variation de + 0,4 % en brut et de + 1,0 % en organique.
La variation brute du chiffre d’affaires est impactée par un effet de change défavorable sur la quasi-totalité des devises (principalement lié à la dépréciation du dollar américain, du real brésilien et du dollar australien face à l’euro) ainsi que par des effets de périmètre globalement positifs. La croissance organique du chiffre d’affaires s’explique majoritairement par la forte augmentation de la production d’électricité d’origine renouvelable, principalement hydraulique, en France et au Brésil, et par la mise en oeuvre de la régulation du stockage de gaz en France. Ces effets positifs sont partiellement compensés en particulier par la moindre contribution des activités de production d’électricité d’origine nucléaire à la fois affectées par un recul des volumes du fait d’arrêts plus importants et par une diminution des prix captés. Par ailleurs, le chiffre d’affaires est également impacté par l’effet des nouvelles modalités de comptabilisation des contrats d’approvisionnement long terme de gaz en Europe depuis fin 2017, sans incidence sur l’Ebitda, ainsi que par les conditions de marché moins favorables pour la production d’électricité merchant en Europe.
Ebitda de 6,5 milliards d’euros
L’Ebitda de la période s’élève à 6,5 milliards d’euros, en variation de - 0,3 % en brut et en croissance organique de + 5,0 %. La croissance brute de l’Ebitda intègre un effet de change défavorable, notamment lié à la dépréciation du real brésilien et du dollar américain face à l’euro, et un effet périmètre négatif s’expliquant principalement par la cession de la centrale de production d’électricité à base de charbon Loy Yang B en Australie début 2018 et des activités de production d’électricité d’origine thermique au Royaume-Uni et en Pologne en 2017. Cet effet périmètre négatif est partiellement compensé par l’acquisition de deux concessions hydroélectriques au Brésil fin 2017 et par plusieurs acquisitions en 2017, dont Tabreed, leader des réseaux urbains de froid au Moyen-Orient, et Keepmoat Regeneration, leader des services de rénovation pour les collectivités locales au Royaume-Uni.
La croissance organique de l’Ebitda s’explique principalement par la bonne performance des activités d’achat et de vente d’énergie, liée à un contexte de marché favorable en Europe et à l’effet du changement du mode de gestion de certains contrats long terme de la Business Unit GEM (Global Energy Management), par les effets constatés au niveau du chiffre d’affaires et par les effets du programme de performance Lean 2018. Ces effets viennent plus que compenser l’indisponibilité d’unités nucléaires belges sur la période.
Selon les segments, la performance de l’Ebitda est contrastée :
- L’Ebitda du segment Amérique du Nord affiche une croissance organique du fait de conditions climatiques favorables aux Etats-Unis et au Canada pour les activités de production d’électricité d’origines thermique et renouvelable et du fait de la contribution du parc solaire Holman mis en service au Texas au second semestre 2017.
- L’Ebitda du segment Amérique latine présente une croissance organique qui s’explique principalement par l’amélioration de la contribution des activités de production hydroélectrique au Brésil, par des augmentations tarifaires dans la distribution de gaz au Mexique et en Argentine ainsi que par de nouveaux contrats long terme de vente d’électricité au Chili. Ces effets sont partiellement compensés par la fin de contrats long terme de vente d’électricité au Pérou fin 2017.
- L’Ebitda du segment Afrique / Asie connaît une décroissance organique s’expliquant principalement par des effets défavorables relatifs aux one-offs positifs en 2017 liés au contrat Fadhili en Arabie Saoudite et à la résolution de litiges au Moyen-Orient ainsi que par la fermeture de la centrale à charbon Hazelwood en Australie en mars 2017.
- L’Ebitda du segment Benelux est en décroissance organique principalement à cause de la baisse de volumes liée majoritairement aux arrêts prolongés de différentes unités nucléaires (en particulier Doel 3 du 22 septembre 2017 au 5 août 2018 et Tihange 3 depuis le 31 mars 2018) ainsi qu’à la baisse des prix captés de l’électricité. Ces effets négatifs sont partiellement compensés par des volumes plus importants réalisés dans les activités de commercialisation d’énergie aux particuliers.
- L’Ebitda du segment France présente une croissance organique principalement liée à la forte augmentation de la production électrique d’origine hydraulique partiellement compensée par une baisse des marges dans les activités de commercialisation de gaz aux particuliers.
- L’Ebitda du segment Europe hors France et Benelux enregistre une croissance organique qui s'explique notamment par une meilleure performance dans les ventes d’énergie en Italie et en Roumanie ainsi que par de bonnes conditions hydrologiques en Espagne.
- L’Ebitda du segment Infrastructures Europe affiche une croissance organique du fait principalement de la mise en oeuvre de la régulation de stockage de gaz en France au 1er janvier 2018 et de la bonne performance des activités de stockage de gaz au Royaume-Uni.
- L’Ebitda du segment GEM (Global Energy Markets) est en croissance organique s’expliquant principalement par la bonne performance des activités d’achat et de vente de gaz dans un contexte de marché favorable, comparativement au premier trimestre 2017 qui était marqué par des difficultés d’approvisionnement dans le sud de la France, et par le changement du mode de gestion de certains contrats long terme.
- L’Ebitda du segment Autres est en croissance organique malgré la baisse de la contribution des activités thermiques merchant en Europe, qui avaient bénéficié en 2017 de conditions de marché exceptionnellement favorables, car cette moindre contribution est plus que compensée par les économies réalisées dans le cadre du programme Lean 2018.
Résultat opérationnel courant (5) de 3,5 milliards d’euros
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence, s’élève à 3,5 milliards d’euros, stable en brut et en croissance organique de + 7,7 %, porté par les taux de croissance de l’Ebitda et par des amortissements moins importants qu’en 2017.
Dette nette financière de 20,6 milliards d’euros
La dette nette financière s’établit à 20,6 milliards d’euros, en réduction de - 1,9 milliard d’euros par rapport à fin décembre 2017. Elle bénéficie principalement du cash flow from operations (8) sur l’exercice (4,7 milliards d’euros), des effets du programme de rotation de portefeuille (4,2 milliards d’euros ; avec notamment la finalisation des cessions des activités Exploration-Production, des activités GNL midstream and upstream, de la centrale de production d’électricité à base de charbon Loy Yang B en Australie et des activités de distribution en Hongrie ainsi que le classement en « Actifs destinés à être cédés » de la participation dans Glow, opérateur de centrales de production d'électricité dans la région Asie-Pacifique), de l’évolution nette de l’encours d’obligations hybrides (0,4 milliard d’euros) ainsi que d’un effet change légèrement favorable. Ces éléments sont partiellement compensés par les investissements bruts de la période (5,7 milliards d’euros) ainsi que par le versement de dividendes aux actionnaires d’ENGIE SA (0,8 milliard d’euros) et aux participations ne donnant pas le contrôle (0,6 milliard d’euros).
Le cash flow from operations (CFFO) (8) s’établit à 4,7 milliards d’euros, en recul de - 0,6 milliard d’euros. Cette évolution s’explique par la normalisation de la variation de besoin en fonds de roulement pour - 1,0 milliard d’euros, partiellement compensée par une amélioration de la génération de cash opérationnelle (6), par de moindres décaissements d’impôts et par une baisse du coût de la dette.
A fin septembre 2018, le ratio dette nette financière / Ebitda s’élève à 2,25x, inférieur à l’objectif d’un ratio inférieur ou égal à 2,5x et en légère hausse par rapport à fin décembre 2017. Le coût moyen de la dette brute de 2,53 % est en légère baisse par rapport à fin décembre 2017. Le ratio dette nette économique (9) / Ebitda s’établit à 3,8x, stable par rapport à fin décembre 2017.
Le 30 avril 2018, l’agence de notation S&P a confirmé le rating long terme A- de ENGIE en faisant passer sa perspective de négatif à stable. Le 13 juin 2018, l’agence de notation Moody's a confirmé le rating long terme A2 de ENGIE avec une perspective stable.
Stratégie de repositionnement d’ENGIE réussie
ENGIE a poursuivi avec succès son repositionnement stratégique :
- le programme de rotation de portefeuille s’établit à ce jour à 12,9 milliards d’euros (10) de cessions annoncées et déjà finalisées dans leur totalité (hors prise en compte de la cession de la participation dans Glow) ;
- le programme d’investissements est finalisé, avec 13,8 milliards d’euros (10) d’investissements de croissance investis depuis 2016 et 1,1 milliard d’euros d’investissements sécurisés à fin septembre 2018 ;
- sur le programme de performance Lean 2018, 1,2 milliard d’euros (10) de gains nets au niveau de l’Ebitda ont été réalisés à fin septembre 2018. A ce jour, le Groupe a identifié la totalité des actions à mettre en oeuvre pour atteindre l’objectif de 1,3 milliard d’euros d’économies à fin 2018.
Ce repositionnement stratégique se traduit par des positions de premier plan du Groupe dans les activités renouvelables représentant désormais environ 24 % des capacités installées du Groupe et comprenant un portefeuille de projets de plus de 10 GW. Dans les infrastructures, le Groupe détient plus de 27 milliards d’euros d’actifs régulés en France et fait état de développements importants à l’international, en particulier en Amérique Centrale et en Amérique du Sud. Dans les solutions clients, le Groupe dispose de plus de 24 millions de contrats BtoC et a vu les acquisitions réalisées depuis 2015 en BtoB contribuer pour plus de 2 milliards d’euros supplémentaires au chiffre d’affaires. Par ailleurs, ce repositionnement stratégique réussi se matérialise également par une hausse de la rentabilité du Groupe, avec en particulier un ROCEp attendu en hausse de 30 bp sur la période 2016-18 (11).
Objectifs financiers 2018
Le Groupe confirme ses objectifs financiers pour 2018 (12) :
- un résultat net récurrent part du Groupe compris entre 2,45 et 2,65 milliards d’euros, attendu dans le bas de la fourchette. Cet objectif repose en particulier sur l’hypothèse d’un redémarrage des unités nucléaires belges conformément au calendrier REMIT publié à ce jour ainsi que sur un Ebitda légèrement inférieur3 à l’indication initiale de 9,3 à 9,7 milliards d’euros donnée au marché le 8 mars 2018 ;
- un ratio dette nette financière / Ebitda inférieur ou égal à 2,5x et le maintien d’une notation de catégorie "A" ;
- un dividende de 0,75 euro par action au titre de 2018, payable en numéraire.
Faits marquants du Groupe
- 10 janvier 2018 : ENGIE établit un nouveau record en matière d'obligations hybrides avec le coupon le plus bas encore jamais atteint par un Corporate. ENGIE a profité des conditions de marché attractives pour réaliser sa première émission hybride sous format Green pour un montant de 1 milliard d’euros. L’obligation perpétuelle subordonnée porte un coupon de 1,375 % et sa première période de non-call est de 5,25 ans. Elle viendra remplacer les émissions de 600 millions d’euros, 3,875 %, non-call 2018 et de 300 millions de livres Sterling, 4,625 %, non-call 2019. Avec ces emprunts, le total obligataire émis par ENGIE en Green Bond depuis 2014 atteint 6,25 milliards d’euros, confirmant son engagement à jouer un rôle de premier plan dans la transition énergétique tout en accompagnant le développement de la finance verte.
- 18 mai 2018 : Décision du Conseil d’Administration d’ENGIE : Jean-Pierre Clamadieu nouveau Président d’ENGIE. A l’issue de l’Assemblée générale de ses actionnaires qui a marqué la fin du mandat et de la présidence de Gérard Mestrallet et la désignation de Jean-Pierre Clamadieu en tant qu’administrateur indépendant, le Conseil d’administration d’ENGIE s’est réuni et a nommé à l’unanimité Jean-Pierre Clamadieu Président du Conseil d’administration. Il a également nommé Gérard Mestrallet Président d’honneur du Groupe, saluant ainsi l’ensemble de son action. Par ailleurs, le Conseil d’administration a enregistré le départ de Stéphane Pallez. Ross McInnes, nommé administrateur indépendant par l’Assemblée générale, rejoint le Comité d’audit du Conseil d’administration. Christophe Agogué, qui succède à Olivier Marquer dont le mandat d’administrateur salarié pour le collège « ingénieurs, cadres et assimilés » arrivait à échéance, est nommé membre du Comité pour l’Ethique, l’Environnement et le Développement Durable. Le Conseil d’administration est désormais composé de 19 membres dont 9 indépendants, 8 femmes et 5 nationalités différentes.
- 18 mai 2018 : Réaction à la décision du Conseil d’Etat sur les tarifs réglementés de vente d’électricité en France. ENGIE prend acte de la décision du Conseil d’Etat sur sa requête, publiée le 18 mai 2018, jugeant que les tarifs réglementés de vente d’électricité sont contraires au droit européen, en l’absence de mécanisme de réexamen périodique et compte tenu de leur application trop large englobant les clients particuliers mais également les clients professionnels. ENGIE se félicite de cette avancée bénéfique aux consommateurs professionnels qui disposeront d’un véritable choix grâce à des prix plus compétitifs. Ils auront plus facilement accès aux offres innovantes proposées par l’ensemble des fournisseurs, comme celles d’ENGIE. ENGIE regrette néanmoins que le Conseil d’Etat ait retenu une analyse différente de celle du 19 juillet 2017, qui avait considéré, pour d’autres motifs, que le maintien des tarifs réglementés de vente de gaz naturel était contraire au droit européen, après avoir sollicité l’avis de la Cour de Justice de l’Union Européenne. Ainsi, ENGIE sera attentif à ce que les tarifs réglementés de vente d’électricité aux clients particuliers fassent l’objet d’un réexamen périodique permettant aux fournisseurs alternatifs de proposer des offres compétitives pour être en mesure de concurrencer efficacement l’opérateur historique. En effet, ENGIE considère que le maintien des tarifs réglementés de vente d’électricité pour les particuliers ferait perdurer une profonde distorsion de concurrence sur les marchés de l’énergie où se confrontent les mêmes acteurs et conforte excessivement la position dominante de l’opérateur historique en électricité en France. Il appartiendra aux autorités et tribunaux européens, qui n’ont pas été sollicités, contrairement à ce qui avait été fait pour les tarifs réglementés de vente de gaz naturel, de faire connaître leur point de vue.
- 20 juin 2018 : ENGIE conteste avoir reçu une aide d’Etat du Luxembourg. ENGIE prend note du sens de la décision de la Commission européenne rendue le 20 juin 2018 à l’encontre du Luxembourg. Cette dernière porte sur deux décisions anticipatives fiscales de 2008 et 2010 relatives au traitement fiscal d’opérations de financement d’activités du Groupe au Luxembourg. ENGIE a pleinement respecté la législation fiscale applicable et considère ne pas avoir bénéficié d’une aide d’Etat. Par ailleurs, ENGIE a été transparent en demandant, par anticipation, aux autorités luxembourgeoises, la confirmation de sa bonne interprétation du droit luxembourgeois. ENGIE ne manquera pas de faire valoir tous ses droits pour contester la qualification d'aide d'Etat estimant que la Commission n’a pas apporté la preuve d’un avantage fiscal sélectif. Ainsi, ENGIE demandera l'annulation de cette décision de la Commission devant les juridictions compétentes.
- 06 juillet 2018 : Evolution du comité exécutif d’ENGIE à compter du 6 juillet 2018. Afin de coordonner les efforts de performance des entités opérationnelles d’ENGIE, Paulo Almirante devient Directeur des Opérations (COO) du Groupe. Fort d’une expertise industrielle et d’une expérience internationale reconnues, il soutiendra l’action des membres du comité exécutif au service des programmes de performance et de développement en cours. Il reste par ailleurs Directeur Général Adjoint chargé des Business Units Generation Europe, Brésil, Europe du Nord, du Sud et de l’Est, Moyen-Orient, Asie du Sud et Centrale, Turquie et de la Responsabilité Environnementale et Sociétale.
- 13 juillet 2018 : ENGIE, en partenariat avec Nexity, projette de créer son futur campus au sein d’un éco-quartier exemplaire sur le territoire de Paris La Défense. ENGIE et Nexity ont conclu un partenariat financier et technologique pour acquérir et transformer ensemble en éco-quartier exemplaire un terrain industriel de 9 hectares situé à La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine (92) en France. Ce nouveau territoire de Paris La Défense accueillerait notamment un futur éco-campus d’ENGIE. Les deux groupes mutualiseront leurs savoir-faire respectifs en matière de ville durable et de transition énergétique pour développer ce projet urbain d’intérêt général, en collaboration étroite avec la Ville et les acteurs publics. Pour ENGIE, dans le respect des prérogatives de ses instances représentatives du personnel concernées, il s’agirait de créer, à l’horizon 2022-2023, un campus sur-mesure de plus de 120 000 m², aux meilleurs standards de qualité de vie au travail, pour regrouper notamment des équipes d’Île-de-France dans un lieu fédérateur, favorisant la coopération, la transversalité et l’ouverture.
- 03 août 2018 : Bilan de l’opération « Link 2018 » : ENGIE atteint 4 % d’actionnariat salarié avec 40 000 nouvelles souscriptions. Lancé par ENGIE le 15 février 2018 et finalisé ce 2 août, le plan d’actionnariat salarié Link 2018 a permis à plus de 40 000 salariés du Groupe dans 18 pays de participer, pour une souscription totale qui s’élève à 340 millions d’euros, correspondants à 33 millions d’actions. Il s’agit de la première opération d’actionnariat salarié depuis le virage stratégique pris par ENGIE en 2016 visant à repositionner le Groupe sur des métiers d’avenir et dont la mise en oeuvre est le fruit de l’engagement des salariés. Le nombre de souscripteurs a augmenté de plus de 25 % par rapport à la précédente opération, Link 2014, confirmant la confiance des collaborateurs dans le plan de transformation. En France, ce sont plus de 30 000 salariés qui se sont engagés sur 10 ans en souscrivant à la nouvelle formule Link+. Les actionnaires salariés détiennent désormais plus de 4 % du capital d’ENGIE. Le Groupe permet ainsi à ses salariés de participer autrement à sa transformation, en acquérant des parts de l’entreprise à des conditions privilégiées.
- 18 septembre 2018 : ENGIE 1ère utility de l’indice Dow-Jones Sustainability Index World. ENGIE voit sa performance RSE de nouveau reconnue par l’agence de notation extra-financière RobecoSAM qui confirme en 2018 l’appartenance du Groupe aux indices Dow Jones Sustainability Index (DJSI) World et Europe. L’évaluation 2018 positionne le Groupe comme « industry leader » de son secteur (Multi and Water Utilities) avec une note de 82 sur 100. Lancé en 1999, le DJSI World est le premier indice global à distinguer les entreprises les plus performantes en matière de durabilité. Les entreprises intégrées dans le DJSI sont recommandées à l’investissement durable par RobecoSAM, dont la notation est considérée comme la plus réputée auprès des experts (incluant ONG, administrations, universités, entreprises, médias) et comme la plus crédible, après le CDP (ex-Carbone Disclosure Project).
La présentation de la conférence téléphonique investisseurs sur les résultats financiers au 30 septembre 2018 est disponible sur le site internet du Groupe.