L’Ebitda s’élève à 9,3 milliards d’euros, en recul de 1,8 % en brut mais en croissance organique significative de 5,3 %. La décroissance brute s’explique par un effet périmètre de - 677 millions d’euros, principalement lié aux cessions d’actifs de production électrique merchant aux États-Unis en juin 2016 puis en février 2017, de Paiton en Indonésie fin 2016, ainsi que par la comptabilisation en Ebitda, à compter de 2017, de la contribution nucléaire en Belgique (- 142 millions d’euros) que compense partiellement un effet de change favorable limité (26 millions d’euros), lié notamment au réal brésilien. La croissance organique de l’Ebitda s’explique par les effets constatés au niveau du chiffre d’affaires (hors activités d’achat-vente de gaz et de GNL) auxquels s’ajoutent les effets du programme de performance Lean 2018 (393 millions d’euros) et un effet température légèrement défavorable (- 58 millions d’euros). Cette évolution organique atteste de la bonne performance des moteurs de croissance, c'est-à-dire les activités de production d'électricité renouvelable et thermique contractée, d'infrastructures et de solutions clients.
- L’Ebitda du segment Amérique du Nord est en forte croissance organique du fait de la bonne performance des activités de solutions clients et de la réalisation de réductions de coûts dans le cadre du programme Lean 2018, et ce malgré une moindre performance des activités de production d’électricité conservées.
- L’Ebitda du segment Amérique latine est en léger recul organique principalement en raison de l’impact favorable d’une reprise de provision en 2016 au Brésil, compensée partiellement par des mises en service d’actifs au Mexique et au Pérou, des révisions tarifaires positives au Mexique et en Argentine ainsi que par l’amélioration de la contribution des activités de production hydroélectrique au Brésil.
- L’Ebitda du segment Afrique/Asie affiche une très forte croissance. Les moteurs de croissance bénéficient principalement de la mise en service fin 2016 de la centrale de production d'électricité et de dessalement d'eau de Az Zour North au Koweït et du contrat remporté en Arabie Saoudite pour la centrale de production d’électricité de Fadhili, de la bonne performance des activités de commercialisation en Australie, et de l'augmentation des marges dans l'activité de distribution de gaz en Thaïlande. Ces éléments sont partiellement compensés par une moindre disponibilité des actifs en Thaïlande et en Turquie, ainsi que par des augmentations d’impôts sur les entités mises en équivalence à Oman et en Arabie Saoudite. Par ailleurs, sur les activités merchant, la production d’électricité en Australie bénéficie de l'augmentation des prix et des volumes.
- L’Ebitda du segment Benelux est en décroissance organique. Cela s’explique par les activités merchant, l’activité nucléaire étant impactée par la baisse des prix de vente captés et par les arrêts non programmés des centrales de Tihange 1, Tihange 2 et Doel 3. Ces effets sont en partie compensés par la bonne performance des moteurs de croissance sur les activités de solutions clients, de commercialisation de gaz et d’électricité, de production d’électricité renouvelable, ainsi que par les économies réalisées dans le cadre du programme Lean 2018.
- L’Ebitda du segment France est en amélioration du fait des activités renouvelables et solutions clients, résultant de l’augmentation des volumes vendus d’électricité sur le marché des particuliers, des marges dégagées sur les activités de développement, de construction et de cession partielle des parcs éoliens et solaires (DBSO9) et de la bonne performance des activités de réseaux. Ces effets sont partiellement compensés par une moindre production électrique d’origine hydraulique, par la diminution des volumes et des marges de commercialisation de gaz sur le marché des particuliers, ainsi que par un effet température défavorable.
- L’Ebitda du segment Europe hors France et Benelux en hausse atteste de la performance soutenue des moteurs de croissance. Celle-ci est principalement due à l’amélioration des marges et des volumes sur les activités de commercialisation (d’électricité et de gaz) au Royaume-Uni, aux activités de solutions clients notamment en Italie et de distribution de gaz en Roumanie, ainsi qu’aux économies réalisées dans le cadre du programme Lean 2018.
- L’Ebitda du segment Infrastructures Europe affiche une décroissance organique liée à la baisse des volumes de commercialisation des capacités de stockage en France, à l’effet négatif des révisions tarifaires de 2017 sur les activités de transport et de distribution de gaz, et à l’évolution défavorable des températures en France.
- L’Ebitda du segment GEM & GNL est en repli par rapport au 31 décembre 2016. Cette décroissance s’explique principalement par les activités merchant du fait d’effets prix négatifs, de révisions des conditions d’approvisionnement en gaz gazeux moins importantes en 2017 qu’en 2016, et de difficultés d’approvisionnement en gaz dans le sud de la France en janvier 2017 lors de la vague de froid. Ces effets négatifs sont partiellement compensés par les révisions de prix de contrats d’approvisionnement en GNL conclues en 2017 et par des économies de coûts réalisées dans le cadre du programme Lean 2018.
- L’Ebitda du segment Autres est en forte hausse organique, du fait notamment de la bonne performance des activités de production d’électricité à partir de gaz en Europe (activité merchant) et des activités de commercialisation d’électricité aux professionnels en France. Par ailleurs, l’Ebitda a bénéficié des économies réalisées dans le cadre du programme Lean 2018, notamment au siège.
Un résultat opérationnel courant de 5,3 milliards d’euros
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence est en décroissance brute de 6,4 % mais en croissance organique de 5,0 % pour atteindre 5,3 milliards d’euros. La croissance organique de l’Ebitda est atténuée par la hausse des charges d’amortissement résultant de l’augmentation des provisions pour démantèlement des centrales nucléaires en Belgique comptabilisées fin 2016 en contrepartie d’un actif.
Un résultat net récurrent part du Groupe de 2,6 milliards d’euros (1) et un résultat net part du Groupe de 1,4 milliard d’euros
Le résultat net récurrent part du Groupe sans changement de traitement comptable de l’E&P, à 2,6 milliards d’euros, s’améliore par rapport à 2016. Il intègre 0,2 milliard d’euros de résultat net récurrent part du Groupe des activités d’ENGIE E&P International (« Activités non poursuivies ») sans prise en compte du traitement IFRS 5 (0,1 milliard d’euros d’économie d’amortissement). Après prise en compte de cet impact, le résultat net récurrent part du Groupe publié s’élève à 2,7 milliards d’euros dont 0,3 milliard relatif aux activités non poursuivies.
Le résultat net récurrent part du Groupe des activités poursuivies s’élève à 2,4 milliards d’euros au 31 décembre 2017, en baisse brute de 2,4 % par rapport au 31 décembre 2016, la baisse du résultat opérationnel courant après quote-part de résultat net des entreprises mises en équivalence étant en partie compensée par l’amélioration du résultat financier et du résultat fiscal récurrents.
Le résultat net part du Groupe s’élève à 1,4 milliard d’euros au 31 décembre 2017, dont 0,2 milliard d’euros au titre des activités d’ENGIE E&P International (« Activités non poursuivies »). Il intègre notamment des pertes de valeur plus limitées qu’en 2016 (montants bruts de 1,3 milliard d’euros en 2017 versus 4,0 milliards d’euros en 2016).
Une dette nette de 22,5 milliards d’euros
Au 31 décembre 2017, la dette nette s’établit à 22,5 milliards d’euros, soit une réduction de 2,3 milliards d’euros par rapport à fin décembre 2016. Cette amélioration s’explique principalement par (i) la génération de cash-flow des opérations sur l’exercice (8,3 milliards d’euros), (ii) les effets du programme de rotation de portefeuille (4,8 milliards d’euros) avec notamment la finalisation de la vente du portefeuille d’actifs de production d’électricité thermique merchant aux États-Unis, en Pologne et au Royaume-Uni, la cession des participations dans Opus Energy et dans NuGen au Royaume-Uni, le classement en « Actifs détenus en vue de la vente » de la centrale de production d’électricité à base de charbon Loy Yang B en Australie, la cession de 25 % de la participation dans Elengy (via le transfert de 100 % d’Elengy à GRTgaz) et la cession de la participation dans Petronet LNG en Inde, et (iii) un effet change favorable (0,7 milliard d’euros). Ces éléments sont partiellement compensés par (i) les investissements bruts sur l’exercice (9,3 milliards d’euros), cf. page 6, (ii) le versement de dividendes aux actionnaires d’ENGIE SA (2,0 milliards d’euros) et aux participations ne donnant pas le contrôle (0,6 milliard euros). La dette nette a par ailleurs bénéficié de l’impact du recouvrement auprès de l’État français de la contribution de 3 % sur les revenus distribués (0,4 milliard d’euros).
Hors dette interne E&P, la dette nette financière s’établit à 20,9 milliards d’euros.
Le ratio dette nette financière / Ebitda, qui s’établit à 2,25 x (vs. 2,43 x en 2016), est en ligne avec l’objectif ≤ 2,5 x.
Le ratio dette nette économique (10) / Ebitda s’établit à 3,9 x, en amélioration par rapport à 2016 (4,0 x).
Le coût moyen de la dette brute poursuit sa baisse pour la sixième année consécutive, atteignant 2,63 %.
A fin décembre 2017, ENGIE affiche une forte disponibilité de liquidité de 19,1 milliards d’euros dont 9,6 milliards d’euros en trésorerie (11).
En avril 2017, l’agence de notation S&P a confirmé le rating long terme « A- » de ENGIE avec une perspective négative. En juin 2017, l’agence de notation Moody’s a confirmé le rating long terme « A2 » de ENGIE avec une perspective stable.
En octobre 2017, l’agence de notation de crédit Fitch a attribué à ENGIE la notation de crédit émetteur « A » avec une perspective stable. ENGIE détient ainsi la note la plus élevée parmi ses pairs du secteur des utilities. Pour Fitch, ces notations récompensent la taille et la diversification d’ENGIE, la part croissante d’Ebitda liée à des activités régulées et contractées qui ont permis de réduire l’exposition au prix des commodités, le développement ambitieux dans les solutions clients et sa politique financière prudente.
Le repositionnement réussi d’ENGIE
A fin 2017, ENGIE a cédé pour 13,2 milliards d’euros d’actifs (soit près de 90 % du programme de 15 milliards d’euros d’impact dette nette sur 2016-2018). A ce jour, 11,6 milliards d’euros de cessions sont finalisés. En novembre 2017, ENGIE a annoncé avoir signé avec Total un accord de projet de cession des activités midstream et upstream de GNL, qui devrait être finalisé courant 2018. En 2018, ENGIE a finalisé la cession de l’activité d’E&P International et celle de la centrale à charbon Loy Yang B en Australie.
ENGIE a investi et sécurisé pour 13,9 milliards d’euros (soit 97 % de son programme de 14,3 milliards d’euros (12) d’investissements de croissance sur 2016-2018), dont 10,2 milliards finalisés. ENGIE a notamment réalisé des acquisitions pour 1,2 milliard d'euros dans le domaine des solutions clients : Keepmoat Regeneration (leader sur le marché britannique des services de rénovation pour les collectivités locales), EVBox (leader européen dans les solutions de recharge de véhicules électriques), Icomera (société suédoise leader dans le développement de solutions de communication embarquées dans les transports publics), et Tabreed à 40 % (leader des réseaux urbains de froid au Moyen-Orient). Par ailleurs, le Groupe a également investi dans les renouvelables avec notamment l’acquisition de 41 % de La Compagnie du Vent (développeur de projets renouvelables, éoliens et solaires, désormais intégrée à ENGIE Green) permettant à ENGIE d’en devenir actionnaire à 100 %, la prise d’une participation de 30 % au capital d’Unisun (entreprise spécialisée dans le solaire photovoltaïque en Chine), et, plus récemment, le gain de deux contrats significatifs de concessions hydroélectriques au Brésil.
Sur le programme de performance Lean 2018, compte tenu des avancées réalisées, ENGIE augmente son objectif 2018 de 100 millions d’euros, soit un total de 1,3 milliard d’euros de gains nets attendus au niveau de l’Ebitda à horizon 2018. A fin décembre 2017, 947 millions d’euros de gains nets cumulés au niveau de l’Ebitda ont été réalisés (dont 417 millions d’euros en 2017), ce qui est supérieur à l’objectif initial cumulé à fin 2017 de 850 millions d’euros, et la totalité du programme révisé a d’ores et déjà été identifiée.
Enfin en matière d’innovation et de transformation digitale, ENGIE continue d’investir pour préparer le futur et confirme sa position de pionnier dans les révolutions énergétiques et digitales. Les acquisitions en 2017 d’EVBox et d’Icomera s’inscrivent pleinement dans la stratégie de transformation d’ENGIE au service d’une mobilité plus intelligente et plus verte.
ENGIE a également annoncé en 2018 avoir signé un contrat d’acquisition pour une participation majoritaire au capital d’Electro Power System (EPS), entreprise spécialisée dans les solutions de stockage d’énergie à échelle industrielle et de solutions de micro-réseaux, permettant de transformer des sources d’énergie renouvelables intermittentes en une véritable source d’énergie stable.
Par ailleurs, après sa prise de participation en 2016 dans la société Heliatek, ENGIE a inauguré l’an dernier à La Rochelle, en France, la première toiture photovoltaïque organique installée dans le monde. ENGIE poursuit également le déploiement mondial de Darwin, sa plateforme digitale unique de gestion des données, qui vise à améliorer les performances de ses parcs de production d’électricité renouvelable, optimiser les coûts et développer la maintenance prédictive. En parallèle, ENGIE développe NEMO, une plateforme mondiale de supervision de ses réseaux de chaleur et de froid.
Enfin, convaincu du rôle majeur que les gaz verts, biogaz et hydrogène renouvelable sont appelés à jouer dans la transition énergétique, ENGIE continue d’investir dans leur développement. En 2017, ENGIE a inauguré la plateforme GAYA, près de Lyon en France, qui vise à tester la production de biométhane à partir de biomasse sèche. ENGIE participe également au déploiement de la première ligne de bus à hydrogène en France, à Pau, et a annoncé la création d’une entité globale dédiée au développement de l'hydrogène renouvelable dans le monde. Les objectifs d’ENGIE en France dans les gaz renouvelables sont ambitieux : 30 % en 2030 et 100 % en 2050.
Objectifs financiers 2018 (4)
ENGIE prévoit pour 2018 un résultat net récurrent part du Groupe compris entre 2,45 et 2,65 milliards d’euros. Sur base d’un résultat net récurrent part du Groupe hors E&P et GNL de 2,36 milliards d’euros en 2017, cet objectif induit une croissance brute de 8 % et une forte croissance organique sous-jacente.
Cet objectif repose sur une fourchette indicative d’Ebitda de 9,3 à 9,7 milliards d’euros, lui aussi en forte croissance organique.
Pour 2018, ENGIE prévoit :
- un ratio dette nette financière / Ebitda inférieur ou égal à 2,5 x
- une notation de catégorie « A ».
Politique de dividende
Au titre des résultats 2017, ENGIE confirme le paiement d’un dividende de 0,70 euro par action, en numéraire. Au titre des résultats 2018, ENGIE annonce une nouvelle politique de dividende, avec un dividende en hausse (+ 7,1 %) à 0,75 euro par action en numéraire.
Faits marquants du Groupe
- Pour accompagner son plan de développement dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, ENGIE a procédé le 15 mars puis le 19 septembre 2017 à l’émission de ses deuxième et troisième « obligations vertes » (Green Bonds) de montants respectifs de 1,5 milliard et 1,25 milliard d’euros. Par ailleurs, le 10 janvier 2018, ENGIE a établi un nouveau record en matière d'obligations hybrides avec le coupon le plus bas encore jamais atteint par un Corporate : ENGIE a profité des conditions de marché attractives pour émettre sa première émission hybride sous format Green pour un montant de 1 milliard d’euros. L’obligation, perpétuelle subordonnée, porte un coupon de 1,375 % et sa première période de non-call est de 5,25 ans. Elle viendra remplacer les émissions de 600 millions d’euros, 3,875 %, non-call 2018 et de 300 millions de livres Sterling, 4,625 %, non-call 2019.
Avec ces emprunts, le total obligataire émis par ENGIE en Green Bond depuis 2014 atteint 6,25 milliards d’euros, confirmant son engagement à jouer un rôle de premier plan dans la transition énergétique tout en accompagnant le développement de la finance verte. - Début septembre 2017, ENGIE a accompagné l’opération de cession de titres de l’Etat français dans le cadre de son programme de rachat d’actions autorisé par l’Assemblée Générale du 12 mai 2017 : ENGIE a acquis, concomitamment au placement institutionnel accéléré, 11,1 millions de ses propres titres (soit 0,46 % de son capital).
- ENGIE a pris acte de la décision du 6 octobre du Conseil Constitutionnel en France d’annuler la taxe de 3 % sur les versements de dividendes et a bénéficié du remboursement de ces taxes versées depuis 2013.
- Le Conseil d’administration d’ENGIE, réuni le 13 février 2018, a décidé de proposer au vote de l’Assemblée Générale du 18 mai la nomination de Jean-Pierre Clamadieu comme administrateur du Groupe en remplacement de Gérard Mestrallet. Le Conseil a pris acte de la démission de Gérard Mestrallet de son poste d’administrateur avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale. Le Conseil d’administration d’ENGIE nommera, sous réserve du vote de l’Assemblée Générale, Jean-Pierre Clamadieu au poste de Président du Conseil, en remplacement de Gérard Mestrallet, Fondateur d’ENGIE et Président de son Conseil d’administration. Le Conseil a également pris la décision de nommer Président d’honneur Monsieur Gérard Mestrallet en reconnaissance des 23 années qu’il a consacrées à la construction du Groupe.
(1) RNRpg hors traitement IFRS 5 de l’E&P, i.e. hors économie d’amortissements de 0,1 milliard d’euros relative au traitement comptable IFRS 5 (les activités ENGIE E&P International sont classées en « activités non poursuivies ») soit une contribution de l’E&P de 0,2 milliard d’euros.
(2) Variation organique : variation brute retraitée des effets périmètre et change.
(3) la dette nette exclut la dette interne relative à E&P ; la dette nette reportée est de 22,5 milliards en 2017.
(4) « Return On Capital Employed » basé sur les capitaux engagés productifs fin de période, i.e. excluant les actifs en cours de construction pour 5,1 milliards d’euros.
(5) Ces objectifs et cette indication excluent les contributions de l’E&P et du GNL et reposent sur des hypothèses de température moyenne en France, de répercussion complète des coûts d’approvisionnement sur les tarifs régulés du gaz en France, d’absence de changements comptables significatifs autre que lié à IFRS 9 et IFRS 15, d’absence de changement substantiel de réglementation et de l’environnement macro-économique, d’hypothèses de prix des commodités basées sur les conditions de marché à fin décembre 2017 pour la partie non couverte de la production et de cours de change moyens suivants pour 2018 : €/$ : 1,22 ; €/BRL : 3,89 et ne tiennent pas compte d’impacts significatifs de cessions non encore annoncées.
(6) Données 2016 retraitées suite au classement d’ENGIE E&P International en « activités non poursuivies » à compter du 11 mai 2017.
(7) Résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence.
(8) Hors coûts de restructurations, MtM, dépréciations d’actifs, cessions, autres éléments non récurrents, y compris financiers et fiscaux, et impacts fiscaux associés.
(9) Develop, Build, Sell and Operate.
(10) La dette nette économique s’établit à 36,4 milliards d’euros à fin décembre 2017 (versus 38,4 milliards d’euros au 31/12/2016) ; elle intègre notamment les provisions nucléaires et les avantages postérieurs à l’emploi ; le détail de son calcul est donné dans les notes aux comptes (§ 5.7).
(11) Dont trésorerie et équivalents de trésorerie (+ 8,9 milliards d’euros), actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat (+ 1,1 milliard d’euros), nets des découverts bancaires (- 0,5 milliard d’euros).
(12) Net des produits de cessions sur les activités de développement, de construction et de cession partielle des parcs éoliens et solaires (DBSO) ; hors Capex E&P et amont GNL (dont Touat et Cameron) pour 0,3 Md € et Capex corporate pour 0,2 Md €.
La présentation de la conférence téléphonique investisseurs sur les informations financières au 31 décembre 2017 est disponible sur le site internet du Groupe : /investisseurs/resultats-3/resultats-2017/
Les comptes consolidés du Groupe et les comptes sociaux de ENGIE SA au 31 décembre 2017 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 7 mars 2018. Les procédures d’audit sur les comptes consolidés ont été effectuées. Le rapport de certification est en cours d’émission.
L’ordre du jour complet de l’Assemblée Générale des actionnaires, les projets de résolutions et le rapport du Conseil seront publiés dans la seconde quinzaine du mois de mars.
PROCHAINS EVENEMENTS
- 15 mai 2018 : Publication des informations financières du 1er trimestre 2018
- 18 mai 2018 : Assemblée Générale des actionnaires
- 24 mai 2018 : Paiement du solde du dividende 2017
- Q4 2018 : Journée investisseurs
Les données comparatives du 31 décembre 2016 ont été retraitées du fait du classement d’ENGIE E&P International en « Activités non poursuivies » à compter du 11 mai 2017.