Le parc éolien sera situé à Rhas Gharib dans le Golfe de Suez, un site idéal avec un coefficient de production brut de plus de 60%. Un contrat d'achat d’électricité a été signé pour une durée de 20 ans avec le gestionnaire du réseau de transport égyptien, Egyptian Electricity Transmission Company.
Le total des coûts d'investissement du projet Gulf of SUEZ représente près de 400 millions d'USD. Le financement sera assuré par la banque japonaise de coopération internationale (Japanese Bank for International Corporation (JBIC)) en partenariat avec les prêteurs SMBC et Société Générale. De plus, l'agence japonaise de crédit à l'exportation, NEXI, assurera la couverture d'assurance pour les prêteurs commerciaux. La construction devrait débuter à la fin de l'année 2017 et devrait durer pendant près de 24 mois.
Gulf of SUEZ est le premier parc éolien soumis à un contrat de construction-possession-exploitation et il illustre parfaitement la volonté continue du gouvernement égyptien de renforcer la part des énergies renouvelables dans la politique énergétique avec un objectif de capacité de production d'énergie éolienne de 7 GW d'ici 2022. Le projet prévoit une implication importante du secteur privé, ce dernier prenant la tête de plus de 60 % du projet.
Bruno Bensasson, Directeur général d'ENGIE Afrique a commenté : « L'Égypte est un pays qui table sur une forte croissance des besoins en énergie au cours des prochaines années pour accompagner son développement économique et social. Avec ce gros projet d'énergie éolienne, ENGIE devient un acteur important de la transition continue vers les énergies renouvelables souhaitée par l'Égypte. Gulf of SUEZ confirme qu'une bonne réglementation peut favoriser les investissements étrangers à un tarif compétitif dans l’intérêt des pays africains. Pour notre groupe, c'est une occasion de renforcer notre présence dans un pays stratégique avec un actif sous contrat à long terme garanti par le gouvernement ».
En Égypte, le groupe ENGIE reste très engagé dans le développement de capacités de production électriques supplémentaires et cherche à étendre ses activités de services énergétiques ainsi que son offre pour les villes durables, en profitant des programmes du gouvernement « Nouveau Caire » et « Nouvel aménagement urbain de la zone du canal de Suez ».