Le dialogue avec les parties prenantes fait partie de la stratégie de développement d’ENGIE. La politique de dialogue, composante de la politique ESG, permet à la fois d’identifier les risques tout en se donnant les moyens de prévenir, de réduire ou de compenser les différents impacts sociaux, sociétaux, et environnementaux des activités du Groupe. Elle s’intègre dans la stratégie du Groupe comme un élément de valeur ajoutée de notre offre commerciale et notre interaction avec les territoires. Elle est complémentaire de la politique environnementale avec laquelle elle se combine étroitement.
Le dialogue avec les parties prenantes fait partie de la stratégie de développement d’ENGIE. La politique de dialogue, composante de la politique ESG, permet à la fois d’identifier les risques tout en se donnant les moyens de prévenir, de réduire ou de compenser les différents impacts sociaux, sociétaux, et environnementaux des activités du Groupe. Elle s’intègre dans la stratégie du Groupe comme un élément de valeur ajoutée de notre offre commerciale et notre interaction avec les territoires. Elle est complémentaire de la politique environnementale avec laquelle elle se combine étroitement.
Le dialogue avec les parties prenantes d’ENGIE comprend plusieurs éléments : un objectif Groupe, une auto-évaluation par les entités opérationnelles, une boite à outils et un programme de formation avec un support opérationnel de la Direction ESG.
Parmi les parties prenantes, nous accordons une attention particulière aux parties prenantes locales, telles que les communautés affectées, les communautés locales et les peuples autochtones.
Un objectif dédié au dialogue avec les parties prenantes
ENGIE intègre le dialogue avec ses parties prenantes dans ses objectifs 2030 :
“100% de ses activités dotées d’un plan sociétal pour la concertation avec les parties prenantes”. En 2023, 49% des activités du Groupe en sont dotées.
Cet objectif permet d’assurer le déploiement de la démarche de dialogue avec les parties prenantes dans l’ensemble du Groupe. La progression annuelle de cet objectif est présentée dans le tableau ci-dessous :
Personnes | 2021 | 2022 | 2023 | CIBLE | |
Dialogue Parties Prenantes | Taux d'activité avec un plan sociétal pour la concertation avec les parties prenantes | 36 % | 46 % | 49 % | 100 % |
Un système d’auto-évaluation vis-à-vis de cet objectif décliné au niveau opérationnel
Chaque année, chaque site ou activité opérationnel évalue son niveau de dialogue avec ses parties prenantes en s’appuyant sur le référentiel mis en place sur l’ensemble du Groupe. Ce référentiel d’auto-évaluation est basé sur la norme AA1000 – relative à la gestion des parties prenantes et produite par l’ONG Accountability, institution internationale reconnue dans le domaine de la RSE - . L’application de ce référentiel garantit la mise en place d’une démarche standardisée pour toutes les activités du Groupe.
La compilation des données des sites opérationnels est assurée par la Direction ESG du Groupe, qui propose une méthodologie standard pour structurer les démarches de dialogue avec les parties prenantes, répondre à l’évaluation du référentiel et permettre l’agrégation des données au niveau Groupe. Cette méthode contribue au calcul de l’indicateur lié à l’objectif d’une couverture à 100% des activités par un dialogue avec les parties prenantes.
Les risques potentiels liés à l’engagement avec les parties prenantes sont préalablement identifiés. Ces risques potentiels peuvent inclure des parties prenantes refusant de dialoguer avec l'entreprise, des parties prenantes opposées aux activités de l’entreprise ou des conflits entre parties prenantes.
Une boite à outils conçue avec et pour les entités opérationnelles
La boîte à outils s’appuie sur un processus de dialogue structuré en six étapes (processus de «Stakeholder Engagement») qui va de l’analyse du contexte de chaque situation en passant par l’identification des parties prenantes pour des enjeux relatifs à chaque contexte jusqu’à l’élaboration d’un plan d’actions, son suivi et l’évaluation de son impact. Par la génération de cartographies de parties prenantes et d’actions de dialogue associées, ce processus devient un outil de management.
La boîte à outils comprend aussi tout ce qui peut être nécessaire aux équipes opérationnelles dans leurs actions de dialogue comme par exemple des guides à la tenue de réunions communautaires ou la maîtrise d’outils participatifs.
Un programme de formation déployée dans l’ensemble de l’entreprise
Un programme de formation a été établi avec ENGIE University, et déployé au sein de l’entreprise. En s’adaptant au contexte professionnel ou culturel des différents métiers et géographies du Groupe. Il est composé d’activités interactives (80%) et de présentations académiques (20%).
En conclusion, cet ensemble d’outils et de méthodologies structurent la démarche de responsabilité sociétale du Groupe en joignant ambition et adaptation. L’ambition d’être une entreprise de référence pour nos territoires et nos clients, qu’ils soient des collectivités, des particuliers ou des industriels qui peuvent compter sur une entreprise responsable au service de la communauté. Cette ambition est adaptée à chaque territoire, à chaque situation via la politique du Groupe déclinée dans sa conception avec les équipes de terrain.
Modalités de dialogue avec les parties prenantes et exemples
Les principales modalités de dialogue avec les principaux groupes de parties prenantes sont illustrées ci-dessous de manière non-exhaustive :
Parmi ces modalités, on peut citer le Comité des parties prenantes et le Forum Dialogue et Transition.
Le Comité des parties prenantes est un rendez-vous régulier, bénévole et multidisciplinaire, présidé par Jean-Pierre Clamadieu, Président du Conseil d’administration et Catherine MacGregor, Directrice Générale. Il vise à organiser un dialogue autour des orientations stratégiques d’ENGIE et plus particulièrement de ses engagements de responsabilité sociétale d’entreprise qui font partie intégrante de sa performance. Les recommandations émises par le comité dans le cadre de cet échange font l’objet d’un suivi. Par exemple, ENGIE a réuni le 21 octobre 2022 son Comité des Parties Prenantes, composé de représentants de la société civile, afin d’échanger sur le thème de la transition juste. En 2023, le Groupe a identifié plusieurs indicateurs permettant de suivre les progrès réalisés sur chacun des axes de ce plan de transition juste.
De plus, depuis 2016, le Groupe dispose d’un espace dédié au dialogue, le Forum Dialogue et Transition, qui permet aux équipes opérationnelles d’échanger plus particulièrement avec les acteurs de la société civile sur des thématiques liées au dialogue territorial et à l’implication des parties prenantes, dans le cadre de la transition énergétique.
Pour chaque projet, les parties prenantes sont identifiées le plus tôt possible et font l’objet d’un plan d’action reprenant les modalités de dialogue. La bonne mise en œuvre de ce process fait partie intégrante des critères d’évaluation des projets.
Des mécanismes de réclamation sont mis en place et partagés avec toutes les parties prenantes. Nous veillons à ce que tous puissent y accéder y compris les peuples autochtones et les communautés locales.
Exemple de matrice de cartographie des parties prenantes : leur position et le niveau de dialogue avec le projet analysé.
Exemple de dialogue et d’engagement avec les parties prenantes : le projet de gazoduc Cuxtal II (Mexique) :
Le projet de gazoduc Cuxtal II passant au travers de Tabasco, Chiapas, Campeche et du Yucatan résulte de plus de trois ans de négociations avec la Commission Fédérale de l’Electricité (CFE) et d’une période de consultation pour les communautés affectées de février 2022 à janvier 2024. Ce processus s'est déroulé conformément aux dispositions de la législation mexicaine et de la Convention 169 de l'Organisation internationale du travail sur les peuples tribaux et indigènes.
ENGIE Mexico a organisé 217 réunions auxquelles ont participé près de 15 000 personnes. L'objectif du processus de consultation était, d'une part, d'établir les initiatives par lesquelles ENGIE se mettra en relation avec les communautés et les parties prenantes qui se trouvent dans la zone d'influence du projet afin de traiter les impacts sociaux qui seront générés dans les phases de préparation, de construction et d'exploitation et, d'autre part, de prendre en considération leurs conditions sociales, leurs besoins et la présence de populations indigènes, dans une perspective de droits de l'homme et de valeur partagée.
L'évaluation de l'impact social a déterminé l'existence de 38 localités indigènes dans les États du Yucatán et de Campeche, pour lesquelles un processus de consultation libre, informée et préalable était obligatoire. Le processus a été mené par le ministre de l'énergie et, après un processus historique, 100 % des communautés ont donné leur accord pour le développement du projet.
ENGIE a mis en place un plan de gestion sociale visant à prévenir et à atténuer les impacts, à communiquer avec les communautés locales (emplacement, durée, taille, portée et objectif du projet ; plaintes et suggestions) et à développer des investissements sociaux (accès à l'énergie propre, à l'eau potable, réduction de l'empreinte environnementale). Dans le cadre des accords, la mise en œuvre de 129 avantages sociaux a été décidée. A ce jour, ENGIE Mexico a commencé à les mettre en œuvre pour les achever en décembre 2024.
ENGIE Mexico a également décidé de mettre en œuvre un programme pour les fournisseurs locaux afin de les former et de les intégrer dans les chaînes de valeur et d'approvisionnement conformément aux directives du marché et de l'entreprise, consolidant ainsi l'impact local positif et le statut des fournisseurs potentiels, en les engageant à respecter les exigences fiscales, environnementales, sociales, économiques et de gouvernance de l'entreprise.