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Nos engagements pour le climat

Convaincu de l’urgence climatique et conscient de l’importance de notre rôle en la matière, notre Groupe s’est donné comme ambition de contribuer à une transition pour un monde neutre en carbone en faisant de la maîtrise de ses émissions de gaz à effet de serre un enjeu majeur. Depuis 2015, nous nous sommes résolument inscrits sur une trajectoire en ligne avec l’Accord de Paris*. Nous avons ainsi réduit drastiquement les émissions liées à nos activités industrielles et avons obtenu, en 2020, la certification SBTi* "2°C", puis en février 2023, la certification SBTi* "well-below 2°C" pour nos objectifs 2030, une étape décisive vers le zéro émission nette du Groupe en 2045. 

Consulter la Politique Climat du Groupe

 

ENGIE, un leader mondial de la transition énergétique

ENGIE est un groupe mondial de référence dans la fourniture d’énergie bas carbone et les services associés. Avec ses collaborateurs, ses clients, ses partenaires et ses parties prenantes, le Groupe est engagé depuis une vingtaine d’années à accélérer la transition vers un monde neutre en carbone, grâce à des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement. Guidé par sa raison d’être inscrite dans ses statuts, ENGIE s’appuie désormais sur un modèle d’affaire simplifié, qui vise à développer les énergies renouvelables et les infrastructures énergétiques locales bas carbone et à adapter ses activités centralisées d’infrastructures et de production thermique, notamment à la sortie du charbon, au développement des gaz renouvelables et des batteries de stockage d'électricité.

Le modèle d’affaires d’ENGIE s’appuie sur 4 métiers cœur pour construire le système énergétique bas carbone de demain et atteindre l’objectif Net Zéro Carbone d’ici 2045 pour le Groupe et ses clients.

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Grâce à un plan d’action, complété par des objectifs, des KPI opérationnels, et des engagements internationaux, faisant l’objet d’un reporting détaillé, nous avons fortement réduit nos émissions de gaz à effet de serre (GES) : en 2023 par rapport à 2017, nos émissions de gaz à effet de serre (scopes 1, 2 et 3) ont baissé de 39 %.

Nous avons également accéléré notre repositionnement stratégique, en nous concentrant sur nos activités bas carbone et en aidant nos clients à consommer moins d’énergie et une énergie plus verte. Un modèle qui couvre les 3 domaines de création de valeur durable : Personnes, Planète et Prospérité économique.

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Julia Maris, Directrice RSE du Groupe

Tous les salariés d’ENGIE ont un rôle dans la trajectoire de décarbonation du Groupe. C’est pourquoi ENGIE s’est doté de différents outils de pilotage comme le plan d’affaires moyen terme CO2 (PAMT CO2) qui depuis 2021 permet, en cohérence avec le PAMT fi nancier, de piloter le CO2 avec des budgets annuels de CO2 pour chaque métier (GBU) jusqu’en 2030. S’y ajoutent des revues business trimestrielles (QBR) qui facilitent le suivi des émissions de gaz à effet de serre lors des revues d’activités, une flexibilité CO2 permettant de suivre en continu le budget de CO2 disponible pour tout nouvel investissement ou contrat de vente ou encore des scénarios stratégiques incluant des chroniques de prix du carbone régionalisées pour les développeurs de projets. La rémunération des cadres dirigeants inclut également des critères portant sur l'atteinte des objectifs annuels de décarbonation.”

Notre empreinte carbone en 2023

L’empreinte carbone d’ENGIE sur ses 3 scopes (1,2 et 3) s’élève à 158 Mt CO2 éq. en 2023. Ce bilan est en réduction de 102 Mt CO2 éq. depuis 2017, soit une baisse de 39 %.

FR-Empreinte-carbone

Des objectifs à 2030 sur la réduction de notre empreinte carbone

Le Groupe s’est fixé des objectifs ambitieux pour 2030, afin de matérialiser ses engagements RSE à cet horizon. Ces objectifs s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue pour répondre à une attente croissante de ses différentes parties prenantes attachées à la maîtrise des risques RSE et à l’alignement de la performance de l’entreprise avec des objectifs nationaux ou internationaux de développement durable. Avec la certification SBTi “well-below 2°C” de notre trajectoire, obtenue en 2023, nos objectifs ont été renforcés et couvrent désormais 99% de notre empreinte carbone. Les objectifs 2030 relatifs à l’engagement du Groupe pour le climat et l’environnement sont présentés dans le tableau ci-dessous.

FR-Planète-2024

ENGIE a adopté une trajectoire "well-below 2°C", certifiée SBTi en février 2023, avec pour objectifs :

  • La réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la production d’électricité (scopes 1 et 3) à 43 Mt CO2 éq., contre 107 en 2017 et 52 en 2023. De ce fait, l'intensité carbone de cette production devrait atteindre 158g CO2 éq./kWH en 2030 contre 348 en 2017 et 203 en 2023.
  • La réduction des émissions de GES liées aux ventes finales de gaz (scope 3) à 52 Mt CO2 éq. d’ici 2030, contre 80 en 2017 et 53 en 2023. 
  • La réduction des autres émissions de GES, incluant le scope 3 des achats, des biens immobilisés et la chaîne amont des achats de combustible et d’électricité (scopes 3.1, 3.2, 3.3) à 85 Mt CO2 éq. d’ici 2030, contre 126 en 2017 et 82 en 2023.
  • La réduction de l’intensité carbone des ventes d'énergie produites (scopes 1 et 3) et achetées (scope 3) à 152 g CO2 éq./kWh, contre 346 en 2017 et 225 en 2023.
  • La réduction de l’intensité carbone liées à la production (scope 1) et la consommation (scope 2) d’énergie à 110 g CO2 éq./kWh, contre 331 en 2017 et 135 en 2023.
  • La sortie du charbon d’ici 2025 sur le continent européen et d’ici 2027 dans le reste du monde.
  • L’augmentation à 58% de la part des énergies renouvelables dans le mix des capacités de production électrique, contre 23% en 2017 et 41% en 2023. Plus concrètement, ce taux correspond à l’objectif global d’atteindre un portfolio de 50GW de capacité électriques renouvelables d'ici 2025 et de 80GW d'ici 2030, contre 24 GW en 2017 et 42 GW en 2023.
  • Une capacité de production de 10TWh par an de biométhane en Europe d'ici 2030, dont 5 TWh en France, contre 0,7 TWh en 2023 en France.
  • Une capacité d’injection de 50 TWh par an de biométhane en France sur les réseaux d’ENGIE d’ici 2030, contre 10,8 TWh par an en 2023 en France.
  • Une capacité de production de 4 GW d’hydrogène renouvelable d’ici 2030.
  • Une capacité de commercialisation de 30 TWh par an de gaz renouvelables (biométhane et/ou hydrogène) d’ici 2030 dans le portefeuille de gestion centralisée du Groupe.
  • Une capacité de batteries électriques de 10 GW d’ici 2030, contre 1,26 GW en 2023.

 

Voici une vue synthétique des leviers d’action opérationnels pour atteindre le Net Zéro Carbone d’ici 2045 : 

Leviers d'action operationnels

La décarbonation de nos modes de travail

Être acteur de la transition énergétique, signifie agir collectivement et individuellement pour contribuer à la trajectoire de décarbonation du Groupe, au-delà de la transformation de notre business. Chaque année, ENGIE mesure l’empreinte carbone de ses collaborateurs dans leurs modes de travail et de déplacements, et ce dans le monde entier, avec un objectif collectif de net zéro carbone sur ce périmètre à l’horizon 2030.  

Les émissions de GES issues de l’utilisation des bâtiments de bureaux, voyages professionnels, déplacements domicile-travail, outils et usages digitaux, à l’usage de la flotte de service et de fonction sont mesurées et reportées annuellement par chaque entité du Groupe et/ou pays. Au total, en 2023 les modes de travail des collaborateurs du Groupe ont généré 268 kt de CO2eq., soit moins de 1 % des émissions directes du Groupe.

decarbonation-mode-travail-FR

Pour les accompagner, ENGIE s’est fixé des objectifs ambitieux, propose de nouvelles politiques, sensibilise tous ses collaborateurs et met en place des actions concrètes :  

  • Verdissement de sa flotte automobile en encourageant le renouvellement de la flotte par des véhicules électrique d´ici à 2030 ;  
  • Sobriété de ses bâtiments en réduisant de 35% de la consommation d’énergie à la maille du Groupe en 2030 ;  
  • Pratiques de consommation responsable du digital, pour lesquelles la formation des collaborateurs est un élément essentiel de succès ;
  • Pratique modérée et responsable des voyages professionnels. La politique relative aux voyages professionnels a été révisée en janvier 2024 avec pour objectif de réduire de manière conséquente le nombre de voyages. Pour se faire notamment, un « coût du carbone » a été ajouté aux dépenses de déplacements afin d’inciter à leur réduction et de sensibiliser les collaborateurs à l’impact environnemental.  

Depuis 2019, ENGIE a réduit d´environ 10% entre 2021 et 2023 les émissions de GES liées aux modes de travail.



La décarbonation des clients grâce aux prestations et services d’ENGIE

Enfin, vis-à-vis de ses clients, le Groupe s’est engagé dans un programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre objectivé par une cible de 45 Mt de CO2 éq. évitées chaque année.

FR-Emissions-évitées

En 2022, lors de son Assemblée générale, ENGIE a consulté ses actionnaires sur les grands axes de sa stratégie de transition climatique (Say on Climate), qui a été approuvée à 96,7%.

Pour accélérer sa transition :

  • ENGIE promeut des technologies les plus efficaces et les plus vertueuses (efficacité énergétique, chaudières à condensation, pompes à chaleur, énergies renouvelables, …).
  • Le Groupe participe à la construction du cadre international relatif à la lutte contre le changement climatique via l’adhésion et le soutien à des initiatives telles que Caring for Climate (United Nations Global Compact),Task-force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD*) et Task-Force on Nature-related Financial Disclosures (TNFD).
  • ENGIE soutient les initiatives de développement des prix du carbone (Carbon Pricing Leadership Coalition, Leaders du Climat WEF) et adopte dès 2015 un prix interne du carbone.
  • ENGIE dispose d’un reporting réel et prévisionnel de ses émissions de GES, qui permet un pilotage efficace de son empreinte carbone, et indispensable à la lutte contre le changement climatique.
  • Enfin, ENGIE entretient un dialogue soutenu sur la question climatique avec des ONG partenaires de longue date et avec ses investisseurs.

 

ENGIE se veut transparent sur les implications environnementales, sociales et sociétales de ses activités, notamment par la publication annuelle de La Déclaration de Performance Extra-Financière. Par ailleurs, le Groupe se prépare à l’entrée en vigueur de la future directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), qui vient renforcer les objectifs de l'Union Européenne en matière de finance durable tout en imposant les standards des rapports extra-financiers.


 

L’atténuation de nos émissions grâce à des outils de pilotage performants

Afin d’atteindre ses objectifs de réduction d’émissions de CO2, le Groupe a développé une comptabilité double capital financière et carbone, grâce à des outils de pilotage aussi bien sur les projections stratégiques à long terme et les décisions d’investissements, que sur le pilotage opérationnel infra-annuel.

Atténuation : réduire nos émissions grâce à des outils de pilotage performants

Afin d’atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2, le Groupe a engagé une transformation qui lui a permis de passer d'une logique de reporting à une approche de pilotage de la performance et ainsi conduire un changement opérationnel à grande échelle. Pour cela, ENGIE a développé des outils de pilotage aussi bien sur les projections stratégiques à long terme et sur les décisions d’investissements, que sur le pilotage opérationnel infra-annuel.

  1. Définir les objectifs CO2 du Groupe : Le management d’ENGIE a attribué des limites à ne pas dépasser sur les principaux postes d’émissions de GES de ses activités (génération d’énergie, ventes de gaz et d’électricité). Elles sont jalonnées sur l’ensemble de la trajectoire Net Zéro du Groupe (2025 et 2030) et allouées à chaque GBU.
  2. Attribuer et piloter des budgets CO2 : Depuis 2021, le Groupe a intégré des éléments extra-financiers à son plan financier à moyen terme (PAMT) permettant l’attribution des budgets CO2. Les GBU élaborent leur stratégie opérationnelle de décarbonation de telle sorte à ne pas dépasser les limites fixées (budget N+1, 2025 et 2030). À partir de 2023, un pilotage infra-annuel des émissions est réalisé via une remontée trimestrielle des indicateurs de GES. Il est intégré au dialogue managérial sur la performance opérationnelle et financière via les Quarterly Business Reviews (QBR).
  3. Intégrer le CO2 dans le pilotage des investissements : Chaque décision d’investissement doit être prise en respectant les budgets carbone attribués aux GBU. Pour cela, le Groupe a développé un outil de pilotage du budget CO2 de manière analogue au pilotage du budget de CAPEX. Il permet de suivre le budget CO2 restant sur l'année courante et le moyen terme afin de ne pas dépasser les limites fi ées. De plus, un prix interne du CO2 est intégré aux éléments fi nanciers du dossier. Celui-ci est basé sur les évolutions du prix du carbone selon les scénarios internes de décarbonation du marché.

L’adaptation aux conséquences du changement climatique et la préservation de la nature et de la biodiversité

Le plan d’adaptation d’ENGIE vise à réduire l’exposition des actifs et activités du Groupe aux risques physiques liés au changement climatique. 

Adaptation : préparer la résilience en mobilisant tous les processus existants Le changement climatique a déjà de nombreux impacts sur le secteur de l'énergie, notamment en ce qui concerne l’intégrité des actifs, l’évolution de l’équilibre offre-demande d’énergie, ainsi que la santé des employés. En parallèle des efforts d'atténuation du changement climatique, ENGIE déploie donc un processus d’adaptation au changement climatique afin d’améliorer la résilience de ses actifs et de ses opérations. Les analyses sont effectuées sur la base de plusieurs scénarios de réchauffement (RCP 4.5 et RCP 8.5) à moyen et long terme (2030, 2050 et 2070).

  1. Modéliser le changement climatique : Pour mieux comprendre le changement climatique et ses impacts sur ENGIE, un partenariat avec l'Institut Pierre Simon Laplace a été contracté. L’objectif est de modéliser le plus précisément possible, les tendances futures de la production d'énergie en fonction de scénarios de réchauffement climatique du GIEC (RCP 4.5 et RCP 8.5) ainsi que l’impact des événements extrêmes sur l’ensemble des technologies du Groupe dans les différentes régions du monde.
  2. Assurer la résilience de la stratégie : L’impact du changement climatique sur la stratégie du Groupe est aussi étudié dans le cadre d’une approche pays par pays ou via une analyse des grandes régions climatiques revêtant un intérêt pour ENGIE. Le Groupe examine cet impact selon quatre facteurs principaux : le risque pays, la valeur des actifs existants, les objectifs stratégiques à l’horizon 2030 et les enjeux stratégiques spécifiques aux pays étudiés en lien avec un spectre large de scénarios climatiques du GIEC (RCP 2.6, RCP 4.5 et RCP 8.5).
  3. Assurer la résilience de nos sites : Les risques physiques liés au changement climatique ont été intégrés dans le processus annuel d’évaluation et de prévention des risques du Groupe (Entreprise Risk Management). Différents risques sont étudiés : 
    • l’évolution de la production / demande d'énergie ; 
    • l’intégrité des actifs et des chaînes d'approvisionnement locales en lien avec l’évolution des événements extrêmes ; 
    • la santé des employés, notamment en raison de l'évolution des stress thermiques ; 
    • le portefeuille global de la chaîne d'approvisionnement des combustibles, produits et services
  4. Assurer la résilience de nos nouveaux projets : L'adaptation aux risques physiques du changement climatique est intégrée dans le processus d'investissement du Groupe. Avant tout nouvel investissement, une analyse de sensibilité sur le changement de production ou de demande d'énergie ainsi que de l'évolution des événements extrêmes doit être réalisée dans le cadre du processus de développement de nouveaux projets.


Par ailleurs, la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique étant intrinsèquement liées, et ses activités interagissant en permanence avec les écosystèmes naturels, ENGIE conduit une politique volontariste pour réduire et maîtriser son empreinte sur la biodiversité. Depuis 2012, la stratégie du Groupe s’articule autour d’une approche transversale – éviter, réduire, compenser.

Plan de protection de la biodiversité

Enfin, ENGIE souhaite intégrer dès que possible les futures recommandations de la Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD) et du Science Based Targets Network (SBTN). Le Groupe suit les travaux en cours et participe à la phase pilote du SBTN, car il s'agit de deux outils pertinents pour analyser en profondeur les risques et les opportunités concernant la nature, et pour intégrer dans la stratégie la dimension financière des impacts liés à la biodiversité.


 

La réduction et la séquestration de nos émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone

ENGIE vise la neutralité carbone sur l’ensemble de ses émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre d’ici 2045. De plus, le Groupe s’est fixé un objectif d’émissions évitées ou réduites engendrées chez ses clients.

FR-Réduire_Eviter_Absorber

Une source d’émissions de gaz à effet de serre est liée aux émissions directes fugitives de CH4 des infrastructures de gaz naturel qui donnent lieu à des engagements, des politiques, des objectifs et des plans d’action des gestionnaires de ces infrastructures. En 2023, le Groupe s’est donné pour objectif de réduire de 30 % ses émissions de méthane d’ici 2030, par rapport à 2017 et donc de réduire ses émissions directes de méthane à 1,45 Mt CO2 éq., contre 1,45 en 2023.
  
Télécharger le dernier Bilan des émissions de Gaz à Effet de Serre de GRDF (distribution de gaz) en France et le dernier bilan des émissions de méthane de GRTgaz (transport de gaz) en France.

Enfin, l’action d’ENGIE pour lutter contre le changement du climat passe aussi par un lobbying responsable (document en anglais).


 

La réduction de nos émissions de méthane

Le Groupe vise une réduction des émissions de méthane de ses infrastructures gazières (transport, distribution, stockage et terminaux méthaniers) liées aux mises à l’évent (planifiées et non planifiées), aux torchages et aux émissions fugitives. En 2023, les émissions de méthane du Groupe représentent 1,5 Mt CO2 éq. en 2023.
Les filiales françaises du Groupe (GrDF, GRTGaz, Elengy et Storengy) et la filiale roumaine (Distrigaz Sud Retele) ont rejoint respectivement en 2020 et 2023 le Oil & Gas Methane Partnership (OGMP) 2.0, initiative gérée par le Programme des Nations unies pour l’Environnement, qui vise à partager un cadre de reporting reconnu internationalement et à minimiser les émissions de méthane associées. En 2023, ces opérateurs ont été classés à ce titre au plus haut niveau d’engagement, à savoir le “gold standard”. A noter, l’ambition réhaussée de - 25 à - 40 % de réduction entre 2016 et 2025 pour Storengy France. À l'avenir, la stratégie du Groupe est d'encourager et de soutenir toutes ses entités à adhérer à OGMP 2.0 d'ici fin 2024.

FR-Oil-&-Methane-Partnership

Ces engagements permettent à ENGIE de se donner pour objectif de réduire de 30% ses émissions de méthane liées à ses infrastructures gaz consolidées dans le monde entre 2017 et 2030, pour ne pas dépasser 1,45 million de tonnes de CO2. L’atteinte en 2023 de cet objectif 2030 reste à confirmer dans les années futures. 

En savoir plus

 

Pour en savoir plus :

ENGIE, publie chaque année son Rapport Intégré et son Cahier Climat 2024.

 

(*) Glossaire du Climat

  • Accord de Paris ou COP21 : en 2015, la Conférence de Paris s’est conclue sur un premier accord qui prévoit de limiter l’augmentation de la température à 2°C et chaque fois que possible, d’aller vers l’objectif de 1,5° par rapport à l’ère préindustrielle. Le texte tient compte des besoins et moyens des pays signataires. Il est durable dans le temps avec des ambitions révisables à la hausse périodiquement.

  • SBT ou SBTi : Le Science Based Target (initiative) est un regroupement de méthodologies qui permettent de confirmer sur une base scientifique que la trajectoire d’émissions GES d’une organisation donnée est compatible avec l’objectif de limitation à 2°C ou 1,5°C de la température moyenne de la planète. Certaines de ces méthodes s’appuient sur la notion de budget carbone réparti entre les différents secteurs d’activités. Le secteur de l’énergie est particulièrement sollicité par SBTi car il représente une part significative des émissions mondiales de gaz à effet de serre et est étroitement lié aux autres secteurs industriels.

  • TCFD : La TCFD a été créée par le G20 pour définir des recommandations concernant la transparence financière des entreprises en matière de climat.

  • TNFD : Le cadre de la Taskforce on Nature-related Financial Disclosures, axé sur le marché et fondé sur la science, permet aux entreprises et aux institutions financières d'intégrer la nature dans la prise de décision.
  • SBTN : Le Science Based Targets Network est un groupe d'organisations qui s'efforcent d'influencer l'impact du secteur privé et des villes sur la nature en utilisant des objectifs fondés sur la science.