ENERGIES RENOUVELABLES

Des métiers d’avenir et de sens dans les renouvelables

Par ENGIE - 14 janvier 2021 - 15:58

Avec le développement des énergies renouvelables, certains métiers évoluent, d’autres émergent... et il y en a même que nous ne soupçonnons pas encore. Les grandes entreprises se doivent d’accompagner au mieux cette transition professionnelle afin que chacun puisse non seulement profiter de la dynamique offerte par les nouveaux "métiers verts", mais également s’engager dans une vie professionnelle qui répond à de nouvelles aspirations.

 

 

Un enjeu majeur pour les acteurs du monde de demain

Chef de projet éolien, ingénieure en génie climatique ou météorologue du vent, mais aussi agriculteurs qui se mettent à la méthanisation, électriciens qui se forment aux systèmes solaires photovoltaïques… Pour soutenir la transition vers la neutralité carbone, de nombreux métiers sont en voie de verdissement. Mais l’essor des énergies renouvelables réclame aussi le développement de nouvelles technologies, et donc l’apparition de nouvelles compétences pour penser ces nouvelles technologies et les infrastructures qui les accompagnent. Or, ces technologies évoluant rapidement, nous devons veiller à anticiper et accompagner au mieux les formations initiales et continues des métiers qui feront le secteur de l’énergie de demain. 

 

Les énergies renouvelables, un secteur qui recrute !

Qu’il s’agisse de postes de techniciens, d’experts IT ou d’experts de la data, les besoins en recrutement d’opérateurs spécialisés dans les énergies renouvelables sont déjà bien réels. Mais ils devraient s’intensifier dans les prochaines années. L'Agence internationale de l'énergie renouvelable (Irena) estime ainsi que le nombre d'emplois directs et indirects dans le secteur atteindra 24,4 millions dans le monde à l'horizon 2030. Toujours selon l'Agence, il s'agira d'emplois bien rémunérés et assurant de bonnes conditions de travail. De leur côté, l'Agence De l'environnement et de la Maîtrise de l'Energie (Ademe) et le ministère de l’Environnement évaluent à 400 000 le nombre d'emplois en lien avec les politiques bas carbone qui seront créés en France entre 2015 et 2035.

 

Des nouveaux métiers qui répondent à un enjeu de société

Et cela tombe bien, car les énergies renouvelables attirent un nombre croissant de professionnels. Des professionnels qui cherchent à s'engager pour des métiers qui ont du sens, qui sont ancrés dans leur territoires et portés vers l'avenir. 
Ces attentes sont d'autant plus fortes chez les jeunes, de plus en plus nombreux à privilégier un travail en accord avec leurs convictions écologiques. Les diplômés des grandes écoles, par exemple, plébiscitent largement les métiers des secteurs de l’environnement (à 76 %) et de l’énergie (62 %)1. Un constat qui dépasse la seule attirance pour un secteur : près des deux tiers1 des étudiants et des jeunes diplômés veulent exercer un métier utile aux autres et à la société. Le même constat est fait chez les jeunes qui ont fait des études plus courtes, eux aussi animés par cette même quête de sens et de valeurs partagées. C’est un mouvement générationnel, qui devance un monde de l’entreprise parfois perçu comme peinant à répondre à ces aspirations. 

 

Des aspirations en lien avec la raison d’être d’ENGIE

Chez ENGIE, nous comptons aujourd'hui plus de 100 métiers qui portent notre choix d'un mix d'énergies renouvelables diversifiées. Mais les formations initiales et continues de nos collaborateurs et de nos futurs collaborateurs doivent être renforcées. C’est pourquoi nous avons mis en place un plan d'action permettant aux jeunes alternants et aux collaborateurs de s’orienter vers ces métiers d’avenir. Nous misons bien évidemment sur la jeunesse, avec l'objectif ambitieux de recruter 10 % d'alternants en Europe d'ici fin 2021, mais aussi sur l’ensemble des collaborateurs du Groupe, en déployant des formations qui permettent à chacun de participer à l’accélération des ENR. 

 

Du sur-mesure pour les nouveaux métiers de la transition énergétique

A destination des jeunes diplômés, nous avons lancé le tout premier Graduate Program, entièrement dédié aux énergies renouvelables. Ce programme sur deux ans, avec trois missions de 8 mois dont une hors du pays d’origine, a pour objectif d'offrir aux jeunes collaborateurs qui en bénéficient des formations de pointe sur le futur de l’énergie. En témoignent deux des élèves de cette première promo :

 

photo_Baptiste_Rabut

« En juin dernier, j’étais à la recherche d’un emploi qui soit aussi un nouveau défi. L’annonce du Graduate Program ENR m’a beaucoup plu et j’ai immédiatement postulé. Après un processus de recrutement très sélectif, j’ai pu intégrer la toute première promotion. Mon ressenti ? C’est une opportunité incroyable ! Pour moi, ce programme s’inscrit en toute logique dans le monde de demain. J’apprends beaucoup sur la gestion de projet dans le domaine de l’énergie solaire. J’ai hâte de poursuivre ma mission chez ENGIE SOLAR et d’élargir mes compétences techniques et managériales dans les énergies renouvelables. » 
Baptiste Rabut, chef de projet junior ENGIE SOLAR et Graduate ENR

 

photo_Samiyah_Hatteea

« J’ai toujours su que je voulais exercer un métier qui avait du sens. Le Graduate Program ENR a été l’occasion rêvée de m’engager dans cette voie. C’est un programme qui me pousse à réfléchir de façon différente et innovante. Je sors de ma zone de confort et consolide ma capacité à être multitâche et créative. Je participe à des missions complexes et variées, avec de vraies responsabilités. Cette confiance que place ENGIE en ses Graduates est très motivante ! ». 
Samiyah Hatteea, chargée de mission efficience et Graduate ENR 

 

Si les places ont été limitées pour cette première session, le fort engouement constaté au lancement du programme nous encourage à redoubler d'effort pour rendre ces initiatives accessibles à davantage de participants.
Et parce que nous recrutons à 80 % des profils techniques du niveau CAP à bac + 2, nous avons également ouvert l’Académie des métiers de la transition énergétique et climatique (AMTEC), qui propose deux années de formations théoriques et techniques spécialisées dans les métiers techniques de la transition énergétique, réalisées en alternance au sein du Groupe. Une assurance pour ceux qui privilégient les filières courtes d’acquérir un savoir-faire professionnel et un réseau reconnu sur des métiers indispensables demain.

 

Chiffre-clé

76 % des étudiants veulent exercer un métier en phase avec leurs valeurs2.

 


 

Focus sur l’accélération des métiers de la data

Guillaume Laurent, Regulatory, & Public Affairs Officer and Chief Data Officer - BU Hydrogen d’ENGIE, nous explique en quoi les métiers de la data participent à la transition énergétique 
 

Guillaume Laurent


La data est un levier fondamental de la transition énergétique, et constitue une clef de succès pour ENGIE. Le traitement efficient de données de qualité opérationnelle permet une création de valeur économique et sociale, notamment via la création de nouveaux revenus, la réduction de coûts et l’aide à la décision.
D’une part, la data favorise le développement de nouvelles solutions durables dans le secteur de l’énergie, en accord avec l'intégration d’énergies renouvelables, la réduction des émissions de GES et l'amélioration de l'efficacité énergétique. A titre illustratif, la data permet notamment d’accélérer le développement à grande échelle de ces solutions durables (de la recherche à la commercialisation), de soutenir la réduction de coûts de technologies gagnant encore en maturité, l’utilisation de l'IoT (internet des objets) visant à la réduction de consommation d’énergie par les consommateurs finaux. 
De plus, les plateformes de bases de données ouvertes au public sont une source d'inspiration pour les acteurs du secteur au titre du développement de nouvelles opportunités, et un moteur pour la multiplication de nouvelles solutions durables dans le secteur de l'énergie, et même au-delà. 
D’autre part, la data est aussi un facteur clé pour l'optimisation des solutions et des actifs énergétiques existants, notamment pour les rendre plus efficients, faciliter leur gestion, intégrer davantage d'énergies renouvelables… 
Pour accompagner ce mouvement, nous assistons à l’émergence de nouveaux emplois liés à l'économie de la donnée. Les ingénieurs data (création d'écosystèmes de données), les data scientists (analyse et traitement des données pour répondre aux défis commerciaux), les architectes data (lancement des plans et du protocole de sécurité de la gestion de la data) en sont l’illustration. C’est également le cas de la mission de Chief Data Officer, qui vise à la création de valeur par la donnée, notamment via la mise en place de cas d’usages en soutien de la stratégie de développement commerciale, opérationnelle et organisationnelle de l’entreprise. 
En parallèle de cette vague de nouveaux métiers, s’ajoute évidemment le développement de nouvelles compétences et expertises liées à la donnée pour les collaborateurs déjà en exercice dans le secteur de l’énergie.  

1 - Baromètre BCG-Ipsos Conférence des grandes écoles.

2 - Source : Baromètre “Talents : ce qu’ils attendent de leur emploi”, BCG-Ipsos, 2019