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Par ENGIE - 07 novembre 2024 - 17:38
Ce mardi 12 novembre, ENGIE présente la 2e édition de son scénario de décarbonation de l’Europe à horizon 2050. L’Europe a ouvert la voie à la transition énergétique, et doit aujourd’hui reprendre son élan pour préserver sa souveraineté et renforcer sa compétitivité. ENGIE appelle à l’action face aux risques qui pèsent sur la trajectoire du continent.
Le continent a amorcé cette transition avec une réduction de 2 % de ses émissions annuelles entre 2010 et 2020. Mais pour tenir ses engagements climatiques, l’Europe devra doubler cet effort pour atteindre une réduction de 4 % par an d'ici 2050. La décarbonation du système électrique repose sur des technologies déjà matures comme le solaire, l’éolien et les véhicules électriques, permettant de considérer les objectifs 2030 à notre portée. Cependant, l’ambition européenne pour 2050 est à risque : 70 % des technologies nécessaires pour y parvenir n’ont pas encore atteint une maturité suffisante.
En tant que pionnière de la transition énergétique, l’Europe doit maintenant intensifier ses efforts pour garantir sa souveraineté et renforcer sa compétitivité. A un moment où les rapports Draghi et Letta évoquent l’énergie comme pouvant être un facteur de manque de compétitivité de l’économie européenne, optimiser le coût de la transition énergétique est plus que jamais nécessaire.
L’objet de ce scénario est précisément de proposer la trajectoire optimale pour atteindre l’objectif européen Net Zéro Carbone en 2050 en garantissant une transition fiable et abordable.
Catherine MacGregor, Directrice Générale ENGIE :
“C’est une transformation en profondeur de l’ensemble de notre système énergétique que nous devons poursuivre : de la production à la consommation, de l’électron à la molécule, en passant par la chaleur et le froid, avec un rôle majeur de la flexibilité et des infrastructures. Et ENGIE prendra toute sa part dans cet effort collectif. ”
Voir la vidéo :
Nos principaux indicateurs pour atteindre le Net Zéro Carbone en Europe.
La transition énergétique nécessite la transformation de l'ensemble du système énergétique, de la production à la consommation, de l’électron à la molécule, en passant par la chaleur et le froid, avec un rôle majeur de la flexibilité et des infrastructures.
Or les solutions à l’œuvre pour décarboner le système énergétique de demain ne sont pas au même stade de maturité.
L'objectif européen pour 2030, fit for 55, est à notre portée car il repose en grande partie sur des technologies matures (le solaire, l’éolien, les véhicules électriques...)
Mais l’objectif 2050 est nettement plus à risque : 70 % des technologies nécessaires à la transition, comme la décarbonation du transport maritime et aérien ou de l’industrie lourde, ne sont pas encore suffisamment développées pour un passage à l’échelle d’ici à 2050.
Ces leviers nécessitent encore une réduction significative des risques d’ordre industriel, financier et réglementaire.
La décarbonation de l’Europe repose sur des besoins importants d’investissements dans tous les leviers de la transition énergétique : nouvelles capacités de production et infrastructures énergétiques décarbonées, rénovation des bâtiments et solutions de chauffage, flottes de véhicules décarbonés et infrastructures de recharge, changement des process industriels.
Mais ces investissements seront progressivement compensés par les économies réalisées sur l’importation de combustibles fossiles.
En prenant en compte ces économies, les coûts nets de décarbonation de l’Europe se situent à 1,8 % du PIB entre 2025 et 2030. Ce montant baisse au fil des décennies : 1,5 % du PIB entre 2031 et 2040 et 0,9 % du PIB entre 2041 et 2050.
Les coûts de la décarbonation sont importants, mais restent à la portée de nos économies. Ils sont aussi à mettre en regard des enjeux et du coût de l’inaction, estimé à environ 10 % du PIB par degré de réchauffement supplémentaire.
S'écarter de ce scénario central augmenterait les risques et les coûts de la transition.
[i] https://www.nber.org/system/files/working_papers/w32450/w32450.pdf / https://www.nature.com/articles/s41586-024-07219-0
ENGIE propose 10 mesures fortes pour réussir la transition énergétique
Offre
Demande
Flexibilité
Infrastructures
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Les trajectoires de décarbonation de l’Europe à horizon 2050 empruntent une approche pragmatique avec l’objectif d’atteindre les objectifs Net Zéro Carbone de l’Europe en 2050, en minimisant les coûts pour la collectivité et en maximisant la sécurité du système énergétique.
La méthode repose sur la modélisation des systèmes énergétiques de quinze pays (1) européens, interconnectés représentant plus de 85 % de la consommation énergétique totale de l'Europe. Et prend en compte les dernières évolutions du marché de l’énergie européen et les risques liés, entre autres, au retard de déploiement des gaz verts et à l’essor de l’IA générative, très gourmande en électricité.
(1) Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Hongrie, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Suisse