Pour ENGIE, le dialogue social et la négociation sont les piliers d’une cohésion sociale indispensable à la mise en place des conditions de sa transformation et de sa performance économique, sociale et industrielle à long terme.
Les instances représentatives du personnel sont des lieux de discussions privilégiés entre la direction et les représentants du personnel notamment sur le sujet de la stratégie industrielle, économique, financière et sociale d’ENGIE.
Le dialogue social se traduit, dans le respect des dispositions légales et réglementaires, par l'existence d’instances de dialogue proches des réalités des métiers, des pays et des zones géographiques. Et au-delà, le Groupe insuffle des politiques plus globales par la signature d’accords aux niveaux européens et mondiaux, en faveur de la défense des droits fondamentaux, de la santé et la sécurité des personnes et des biens, de la qualité de vie au travail … pour l’ensemble des collaborateurs.
Les instances
Le Groupe promeut un dialogue social de proximité dans l’ensemble des pays où il est présent, au travers d’instances nationales et locales propres à chaque pays, selon les dispositions légales et règlementaires qui leur sont propres.
Au plan européen, le Comité d’entreprise européen est l’instance de dialogue social du Groupe. Dotées de prérogatives parmi les mieux-disantes, il a pour objectif de développer et renforcer le dialogue social sur la stratégie, les politiques, les évolutions du Groupe à la maille européenne.
Les accords
Le dialogue social international développé au sein du Groupe depuis plus de dix ans a permis de concrétiser un certain nombre d’engagements via plusieurs accords européens et mondiaux.
Accord mondial sur les droits fondamentaux et la responsabilité sociale (2022)
L’accord mondial définit et met en œuvre les engagements du Groupe en matière de droits fondamentaux (respect des normes environnementales, devoir de vigilance, prévention de toute forme de harcèlement). Il introduit un socle minimum de protection sociale pour tous les salariés à l’échelle mondiale et assure la promotion de l’inclusion (mixité, égalité professionnelle et diversité). L’accord reprend les engagements l’accord mondial sur la santé et la sécurité de 2014 et institue le Forum mondial, une instance de suivi annuel de mise en œuvre des engagements.
Accord mondial sur la santé et la sécurité (2014)
Cet accord définit et met en œuvre certains principes fondamentaux en matière de santé et de sécurité au travail au sein de l’ensemble du Groupe, ainsi qu’au sein de la chaîne d'approvisionnement et de la sphère d'influence d’ENGIE.
La santé & sécurit est le socle et une des priorités du Groupe tant sur le plan humain, que social et industriel.
Accord européen sur l’égalité professionnelle femmes-hommes (2017)
Dans la continuité de son objectif d’atteindre 40% de femmes managers en 2030, le Groupe porte une attention particulière à l’évolution des femmes notamment dans les métiers techniques. Par cet accord, le Groupe prend des engagements en terme d’équilibre de vie, d’égalité salariale, de prévention contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes, d’égalité et de non-discrimination.
Accord social européen (8 avril 2016)
Dans la continuité de son objectif d’atteindre 100% de salariés formés en 2030, cet accord a pour priorité le renforcement de l’excellence professionnelle et le développement de l’employabilité des salariés. Cela passe notamment par :
- Un dialogue social renforcé sur les orientations stratégiques de l’entreprise et ses conséquences en termes de compétences et d’emploi.
- L’anticipation des besoins et compétences a tous les niveaux du Groupe.
- Une politique de formation ambitieuse et la promotion de la mobilité interne, prioritaire sur tout recrutement externe dans un contexte d’évolution des organisations.
Accord européen relatif à l'amélioration de la qualité de vie au travail (2014)
Cet accord vise à l'amélioration continue de la qualité de vie au travail dans chaque entité notamment en :
- encourageant les salariés à exprimer leurs attentes et leurs points de vue sur leur qualité de vie au travail, et en impliquant activement le management,
- développant la sensibilisation et la compréhension de chaque employé sur les questions relatives à la QVT pour lui-même et pour les autres,
- plaçant la QVT au centre du dialogue social organisé et défini et dans un cadre commun permettant l'identification des actions prioritaires à mettre en œuvre.