Pourquoi ce partenariat ? Parce que chez ENGIE, nous sommes résolument engagés à construire une société plus inclusive et durable. Et pour cela, nous devons rester ouverts et connectés à la réalité. 90 minutes consacrées à la jeunesse, 12 talents qui prennent le micro : retour sur les temps forts de l’événement.
Une jeunesse créative et engagée
Vinii Revlon et les élèves du lycée Turgot (Paris) ont ouvert le bal (littéralement) avec une performance de danse urbaine, le « voguing ». Avec Shigo Ladurée, drag queen et vogueuse française de 17 ans, ils représentent la « ball culture », ou l’art de danser pour exister et s’entraider dans la communauté LGBT. D’autres jeunes ont choisi de s’exprimer derrière un objectif, comme Charlotte Abramow, qui déconstruit la représentation des corps féminins à travers ses photos et vidéos. Pour Bilal Hassani, auteur compositeur interprète (qui avait représenté la France à l’Eurovision en 2019), il y a aussi la « technique du Cheval de Troie », qui consiste à entrer dans un moule, se conformer aux attentes « et une fois installé, utiliser sa voix pour changer les mentalités ». Habile est la jeunesse. Abdelilah Laloui, étudiant et auteur, en sait quelque chose. « En arrivant à Sciences Po, j’avais l’impression d’être le mec de banlieue. Et en banlieue je ne me sentais pas à ma place non plus ». Il a donc écrit un livre sur son expérience et fondé une association qui promeut l’accès à la culture en zones défavorisées. « L’écriture, la littérature et la musique dans sa diversité nous appartiennent à tous ». Les sujets liés à la sexualité ont été aussi largement évoqués, à travers l’importance de l’éducation, du respect des choix de chacun et du combat contre les violences. Avec notamment une intervention remarquée de Manon Lugas, instagrammeuse connue pour ses contenus pédagogiques.
Pour ou contre les réseaux sociaux ?
C’est la question qui divise. « J’ai rencontré mon public et des amis grâce aux réseaux sociaux » souligne Bilal Hassani. Un constat partagé par Anaïde Rozam, comédienne qui a débuté sur Instagram. Pour autant, ces jeunes sont conscients de l’impact des réseaux sociaux sur leur vie réelle. « J’ai parfois l’impression d’être complètement dispersée : on a une identité sur Facebook, une autre sur Instagram… » indique Anaïde Rozam. De son côté, Marie Chiabrero, étudiante en psychologie, a quitté Instagram. « J’avais besoin de me retrouver comme personne réelle et non comme un personnage de fiction ». D’autres ont choisi d’utiliser les réseaux sociaux pour la bonne cause. Sur son compte Tik Tok, Camille Te Signe partage sa connaissance de la langue des signes. Sur You Tube, c’est Hugo Travers qui, dès ses 18 ans, a choisi de décrypter l’actualité pour la rendre « accessible à tous ».
Une jeunesse en crise ?
Plutôt une jeunesse résiliente. « Cette crise sanitaire, nous allons en sortir grandis » affirme Bilal Hassani. Si Hugo Travers reçoit « des milliers de témoignages de jeunes en détresse », l’heure est aussi à l’espoir. Pour Camille Etienne, étudiante et militante écologiste « l’espoir vient de l’action ». Avec Solal Moisan, réalisateur, elle anime un mouvement de vidéastes engagés pour l’environnement avec une parole positive. Leurs conseils à la jeunesse ? « Il y autant de manières d’agir que de manières d’être au monde. Écrivez, montez une association… osez le faire ! »
Notre bilan de l’événement ? Twenty-Five a été un formidable révélateur des aspirations et valeurs qui traversent la nouvelle génération. Nous avons assisté aux prises de paroles d’une jeunesse active, audacieuse et déterminée. Une jeunesse qui veut agir et qui ose bousculer les lignes pour avoir la chance de s’épanouir dans un monde plus juste, plus sain et plus durable. Chez ENGIE, nous voulons être aux côtés de ces jeunes, de leurs projets et de leurs rêves, pour les aider à les réaliser. Et définir une ambition collective pour ET avec eux. On vous invite à visionner le replay de l’événement ici !